Pour Denis Zakaria, le derby contre Nice arrive au meilleur des moments. Pour Monaco, il y a désormais urgence à se relancer : « Tout d’abord c’est un derby. Un derby, ça ne se joue pas mais ça se gagne. On va à Nice clairement pour gagner. On a les qualités pour et c’est une chance pour nous pour nous relancer après cette défaite à Rouen. (…) Une saison n’est jamais facile. Il y a des hauts et des bas. C’est un moment plus dur pour nous mais on a les qualités pour s’en sortir et c’est à nous de le montrer, avec de l’envie. »
Selon l’international suisse, l’état d’esprit jouera une part importante dans le résultat final. Hütter a insisté sur le combat qui attend Monaco et les Rouge et Blanc doivent être prêts à repartir au combat : « Ça va être un très, très gros combat. Au niveau de l’envie et de l’état d’esprit, on doit être à 1000%, on doit tout déchirer sur le terrain, se donner à fond et si on fait ça, on pourra retrouver nos qualités du début de championnat. » Le classement sera aussi dans les têtes monégasques avant de jouer ce match. « On a envie de recoller », a assuré Zakaria.
Le groupe est « à 1000% derrière le coach »
Averti contre Rouen, le milieu de terrain a reconnu qu’il fallait faire attention aux cartons alors qu’un peu plus tôt Adi Hütter avait indiqué avoir sorti son joueur pour lui éviter une éventuelle expulsion, espérant l’avoir à disposition à Nice. : « On a pris pas mal de cartons, j’en ai pris pas mal, a-t-il souri. On va devoir se battre intelligemment, mais on va devoir se battre. S’il y a des cartons, il y a des cartons, parfois on ne peut pas les éviter, mais c’est sûr qu’on va devoir jouer intelligemment. » Ce qui est certain, c’est qu’il « faudra être au niveau, sinon ça ne passera pas » a reconnu Zakaria.
Un mauvais résultat pourrait plonger Monaco dans la crise et pourrait avoir des conséquences sur l’avenir d’Adi Hütter, qui sait avoir la pression. Zakaria, qui côtoie l’Autrichien depuis maintenant plusieurs saisons, à Berne et à Mönchengladbach, a révélé que le groupe était toujours à fond derrière son entraîneur : « Le coach reste le même. Il sait ce qu’il fait et il connaît son travail. Il en a vécu des périodes compliquées et il a réussi à en sortir. (…) On est à 1000% derrière le coach. »