Contre Brest, l’AS Monaco va jouer pour le Nouvel An, ce qui est loin d’être habituel et ce qui n’est pas forcément pour plaire aux joueurs, comme l’a confié Ismail Jakobs en conférence de presse : « On ne peut pas célébrer le nouvel an comme d’habitude, mais on se doit d’être professionnels et l’équipe sera pleinement concentrée pour être prête. On n’est pas heureux de ne pas pouvoir faire le Nouvel An comme on en a l’habitude mais c’est le football avant tout.«
Jakobs revient de la Coupe du monde où il a réalisé de bonnes performances et reconnait que cela pourrait donner à sa saison une autre dynamique : « La Coupe du monde était la plus grande étape, ça m’a donné un coup de boost et je suis rentré avec plus de confiance. C’est important pour s’affirmer. Je suis fier de cette Coupe du monde. »
Jakobs ne pense pas aux rumeurs
Pour autant, Jakobs ne pense pas que ses performances au Qatar auront une incidence sur son temps de jeu en Principauté : « Certes, la Coupe du monde m’a donné plus de confiance mais il faut désormais la transposer sur le terrain en montrant toutes ses qualités chaque jour à l’entraînement. Ce sont les performances qui dictent si l’on mérite de jouer donc je me concentre sur le terrain. » Même si cela peut lui donner plus de visibilité : « Peut-être que les gens regarderont davantage mes performances avec l’ASM« , a-t-il admis.
Il y a quelques semaines justement, l’ancien joueur de Cologne avait confié dans la presse allemande qu’il espérait avoir plus de temps de jeu et ne plus vouloir se contenter d’un rôle de doublure derrière Caio Henrique. Des rumeurs d’un retour en Allemagne sont alors apparues : « C’est normal, quand vous disputez la Coupe du monde sans beaucoup jouer en club, qu’il y ait des rumeurs mais je ne suis pas focalisé dessus. Je suis très heureux à Monaco et pleinement concentré sur le club. »
Contre Auxerre, Philippe Clement l’a aligné derrière Takumi Minamino, ce qui est extrêmement rare. Mais le latéral sénégalais n’a pas été perturbé : « C’est vrai que j’aime bien profiter des espaces devant moi et en effet, Taki a cette tendance à rentrer dans l’axe et à me laisser de l’espace. Mais je m’entends aussi très bien avec Golovin, qui lui reste un peu plus sur le côté et avec qui j’arrive à combiner et foncer derrière. C’est une question d’adaptation par rapport à qui est devant moi mais l’idéal c’est toujours de profiter des espaces.«
