Le journal L’Équipe vient de lâcher une bombe dans son édition du jour : Niko Kovac serait sur la sellette. L’état-major monégasque semble avoir plusieurs griefs contre l’actuel entraîneur de l’équipe première. En privé, le président Dmitry Rybolovlev, dont le club célèbre les dix ans de présidence en cette fin d’année, serait particulièrement mécontent des prestations de son équipe.
Alors que le Russe veut afficher des ambitions plus élevées à l’échelon national, la sixième place au classement, à quatre points du podium, serait particulièrement mal perçue. Et surtout l’état d’esprit jugé frileux et les mauvais résultats face aux meilleures équipes du championnat déplaisent. En outre, la non-qualification pour la Ligue des Champions a été considérée comme un sérieux revers.
Mais les dirigeants seraient actuellement circonspects sur la relation entre Kovac et certains joueurs et semblent estimer que celui-ci a perdu son vestiaire. Avec Wissam Ben Yedder et Youssouf Fofana notamment, les liens seraient « distendus » et sa gestion sportive pose question, alors que sa rigidité dans le management commence à peser. Outre les explications tactiques jugées « brouillonnes », les dirigeants ne retrouvent pas l’identité de jeu qui faisait de l’ASM un rouleau compresseur en deuxième partie de saison dernière.
Son investissement serait également mis en cause. Le Croate passerait moins de temps au centre d’entraînement et cela se ressentirait dans son travail. En plus de l’absence de progrès collectifs, le manque de progrès individuels des jeunes joueurs comme Tchouameni, Badiashile ou Fofana agacerait, de même que la stagnation de joueurs confirmés comme Volland ou Aguilar et la mauvaise intégration des recrues, tel que Myron Boadu, arrivé cet été pour 15 millions d’euros minimum.
La réflexion autour de Kovac ne serait toutefois pas le signe d’une sortie imminente. Le tacticien croate devrait avoir la possibilité d’inverser la tendance avec la reprise des matchs en 2022. Mais il faudrait alors faire vite.
