Philippe Clement a pu travailler une semaine complète avec son groupe et a fait le bilan face à la presse ce vendredi. Il a évidemment déploré quelques absences : « *Il nous manque encore quelques joueurs blessés, et d’autres sont tout juste de retour de la Covid-19, donc physiquement ils ne sont pas encore au top. Il faut qu’on fasse attention à cela, les faire revenir progressivement. Je n’ai donc pas le sentiment d’avoir pu travailler à 100% de nos capacités pour le moment.* »
Le Belge a tout de même vu des signaux positifs qu’il a souhaité mettre en avant, en particulier sur quelques-uns de ses préceptes tactiques : « *Malgré tout, je suis satisfait de ce que je vois à l’entraînement. Je souhaite axer nos séances sur la recherche de la verticalité, pour pouvoir jouer dans le dos des défenses adverses. On doit répéter les sprints et les courses à haute intensité. On travaille les lignes de courses, la coordination dans les mouvements entre les joueurs. Le fait de courir en même temps dans l’intervalle pour créer des espaces aussi.* »
Un travail sur l’animation offensive qui sera utile face à Clermont, selon le technicien : « *J’ai vu qu’ils n’avaient pas encaissé de but lors des deux derniers matchs. Ils ont bien resserré la vis derrière*, a-t-il commenté. *C’est une équipe avec un style clair, positionnée en 4-3-3. Ils ont de la vitesse avec leur attaquant de pointe et marquent beaucoup de buts en contre-attaque. Nous devons être prêts pour ça. Mais nous devons également en faire plus que contre Nantes, notamment devant, pour pouvoir se créer davantage d’occasions de buts.* »
Alors qu’il a seulement pris ses fonctions depuis une dizaine de jours, Philippe Clement travaille également à créer une harmonie dans le vestiaire des Rouge et Blanc : « *Il faut aussi installer une bonne connexion entre le staff et les joueurs, pour qu’ils puissent comprendre dans quelle direction on veut aller. Créer une grande famille, comme je l’ai déjà dit. Je connais mieux tous les membres de ce groupe désormais, et la coordination entre les départements se passe bien. C’est difficile de dire combien de temps nécessite la mise en place d’une nouvelle méthode de travail, mais je suis confiant.* »