**L’AS Monaco aurait pu tirer profit des défaites de Nice et de Rennes mais les hommes de Philippe Clement n’ont jamais su trouver la faille et concèdent un match nul.**
**Le match**
Les Monégasques avaient la volonté de faire mal d’entrée. Comme le rappelait Philippe Clement en conférence de presse, « *Pourquoi ne pas commencer à 200% ? Tu perds du temps quand tu démarres tranquillement.* » Alors les Asémistes se sont vite mis en évidence. Une première tête de Vanderson échouait de peu à côté des cages gardées par Dreyer (4e). Monaco a poussé, multipliant les assauts sur les buts lorientais, mais sans trouver le cadre comme avec Tchouaméni (26e) et Ben Yedder (28e).
Après un premier acte stérile, on pouvait espérer que l’ASM continue son offensive mais les Monégasques ont finalement réalisé un second acte encore plus poussif que le premier. Et chaque minute passée sur le terrain a vu s’éloigner la possibilité d’un succès face au 17e de la Ligue 1. L’occasion de prendre l’avantage, l’ASM l’aura pourtant à deux reprises. D’abord sur un corner de Golovin, repris par Jean Lucas au second poteau et claqué par Dreyer (58e). Avec Ben Yedder ensuite, sur un coup-franc tiré par Caio Henrique (82e). Le meilleur buteur du championnat réussissait à reprendre un ballon de la tête au milieu des défenseurs Lorientais mais le pied de Dreyer permettait de sauver son équipe.
Lorient était venu pour ne pas perdre et ont réussi leur mission en ramenant le point du match nul. Face à un bloc compact et regroupé dans sa moitié de terrain, Monaco a paru bien inoffensif. Philippe Clement n’a donc pas tout changé.
**La stat’**
37
Pour éviter l’engorgement dans l’axe, les Monégasques ont usé de centres pour apporter le danger devant le but Lorientais. 37 centres ont été tentés dans cette rencontre, pour seulement 8 réussis.
**La décla’**
Philippe Clement : « *Nous n’avons pas réussi à faire la différence, à trouver la faille. Nous devons rester plus calmes, plus sereins pour prendre la bonne décision devant le but adverse. C’est dur d’évoluer face à une équipe qui a défendu à neuf ou dix. Nous avons perdu deux points.* »