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Paul Mitchell vole au secours de Philippe Clement

Paul Mitchell s’est confié au cours d’une interview commune entre Nice-Matin et L’Équipe dans l’idée d’éteindre un peu l’incendie et la crise qui commence à couver au sein du club. Le directeur sportif de l’AS Monaco affirme qu’il ne regrette pas du tout le remplacement de Niko Kovac par Philippe Clement en début d’année : « On avait fait une analyse très poussée de la situation. On a cherché un profil comme celui de Philippe (Clement), celui d’un gagnant, mais plus important encore, celui d’un entraîneur qui fait progresser ses joueurs, pour tirer le maximum d’eux pour cette saison mais aussi pour la suivante et celle d’après », a-t-il déclaré.

Mitchell a souligné l’assiduité du Belge et sa conscience professionnelle : « C’est un entraîneur extrêmement studieux et travailleur. À son poste, vous devez être là tôt, vous devez repartir tard, vous devez être minutieux, vous devez être attentifs à tous les détails. » Lorsque L’Équipe avait dévoilé en premier lieu la décision de l’AS Monaco de se séparer de Kovac, la présence moindre du Croate au Centre de Performance de La Turbie était justement un des griefs évoqués. Aussi, Mitchell pense que Clement a toutes les qualités pour transmettre son message au groupe : « Il est très bon sur le terrain, c’est un très bon communicant, il peut passer d’une langue à une autre, ce qui est très important dans notre vestiaire. »

Pour son entraîneur, Paul Mitchell demande de la patience : « On doit être patient. Le dernier entraîneur avait eu seize mois. Philippe (Clement) a besoin du même soutien. On regarde à long terme : il sera un grand investissement pour le club pour les prochaines saisons. » L’Anglais assure que l’avenir de Clement n’est pas menacé et il est même persuadé que l’ASM trouvera la clé pour se qualifier en Ligue Europa : « J’ai une grande confiance en lui, a-t-il admis. L’équipe a montré avec Philippe (Clement) qu’elle était vraiment bien lors des gros matchs, à l’opposé de ce qu’elle faisait lors de la première moitié de saison. On l’a vu face à Lyon et face à Marseille. À Braga, on a prouvé qu’on pouvait se créer de grosses occasions. On est plus que capables de leur marquer deux ou trois buts », a-t-il assuré.

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