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Monaco retrouve un peu de plaisir

**L’AS Monaco a balayé une équipe du Paris Saint-Germain (3-0) qui n’a jamais semblé véritablement concernée ce dimanche. Si l’ASM a réalisé une belle performance, il y a de quoi nourrir des regrets si l’on compare la prestation réalisée face au club parisien avec les précédentes.**

**Feuille de match**

Buts : Ben Yedder (25e, 83e) et Volland (68e) pour Monaco.

Avertissement : Gelson Martins (30e), Volland (65e), Tchouameni (74e) pour Monaco. Mbappé (52e), Neymar (53e) et Kimpembe (82e) pour le Paris SG.

AS Monaco : Nübel – Aguilar, Disasi, Badiashile, C.Henrique – Fofana, Tchouameni – Gelson Martins (Volland, 63e), Jean Lucas (Maripan, 85e), Golovin (Jakobs, 70e) – Ben Yedder (Boadu, 85e).

Paris SG : Donnarumma – Hakimi, Marquinhos, Kimpembe, Nuno Mendes (Diallo, 77e) – Danilo, Paredes (Gueye, 70e), Verratti – Wijnaldum (Icardi, 70e), Mbappé, Neymar (Draxler, 77e).

**Le match**

Les Monégasques ont tout de suite donné le tempo de la rencontre. Avec un pressing haut et des récupérations de balles, les Rouge et Blanc ont très vite porté le danger sur le but de Donnarumma et obtenu trois corners en dix minutes. Jean Lucas aurait même pu ouvrir le score en profitant d’une bonne récupération de balle de Wissam Ben Yedder mais a manqué le cadre alors que Donnarumma était déjà battu (11e). Sur une seconde tentative, le Brésilien a cette fois trouvé le cadre mais c’est Donnarumma qui s’est interposé (21e). Mais ce n’était que partie remise puisque Wissam Ben Yedder a mis un petit bijou en déviant le centre de Fofana de l’extérieur du pied (25e). Les Asémistes ont été rarement mis en danger par les Parisiens même si Nübel s’est fait une frayeur en ratant son contrôle sur une passe en retrait de Badiashile (36e). Il s’est toutefois bien rattrapé en repoussant une frappe d’Hakimi (44e).

La seconde période s’est révélée plus équilibrée, avec des Parisiens qui ont montré un peu plus d’envie, notamment avec Mbappé qui a fait parler sa vitesse pour tenter de mettre l’arrière-garde monégasque en difficulté mais ses frappes de balle ont été contrées par un Badiashile vigilant (51e), puis une seconde fois par un Disasi solide sur ses appuis (55e). Mais c’est malgré tout l’ASM qui a réussi à faire le break, sur un mouvement collectif joliment mené par Fofana et qui s’est conclu d’un tacle rageur par un Kévin Volland enfin en réussite (68e). Le PSG aurait pu réduire la marque mais Nübel a repoussé une tentative d’Hakimi ( 73e) et d’Icardi (79e) mais c’est finalement l’AS Monaco qui a mis fin au suspens.Volland a obtenu un pénalty, accroché dans la surface de réparation par Kimpembe. Wissam Ben Yedder s’est présenté face à Donnarumma et a eu un maximum de réussite puisque le gardien italien a dévié le ballon dans son but (84e).

Au terme d’une rencontre plaisante, l’ASM a prouvé qu’elle était capable de réaliser de solides prestations face à des grosses équipes du championnat, comme c’était le cas face à Lyon et Marseille. Pour autant, cette belle victoire n’efface pas vraiment la déception après Braga ou Nantes, qui ont vu les Asémistes voir leur objectifs s’éteindre progressivement et qui a empli les supporters de désarroi. Les Ultras se sont d’ailleurs manifestés à coup de banderoles et ont même fait la grève des chants et des encouragements durant la premier quart d’heure. Alors que Dmitry Rybolovlev semble vouloir faire le grand ménage au sein du club, malgré le démenti du club, cette victoire peut au moins permettre à Philippe Clement et son staff de travailler plus sereinement durant la trêve internationale, si tant est qu’on lui en laissera le temps.

**La statistique**

44

L’AS Monaco a remporté 44 succès en 92 rencontres face au Paris Saint-Germain dans l’élite. Aucun club ne fait mieux que l’ASM. Bête noire.

**La déclaration**

Aurélien Tchouaméni (*Prime Video*) : « *On s’est bien comportés aujourd’hui. On a toujours confiance en nos qualités même si en ce moment on n’a pas de bons résultats. On savait que si on sortait en un contre un sur eux, personne ne pourrait se cacher. Chacun avait son joueur ou sa zone. Quand on presse bien, on peut être une équipe redoutable.* »

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