C’est le dossier chaud du moment ! Au mois de décembre, la LFP avait lancé un appel d’offre pour une entrée dans le capital de sa future société commerciale. C’est le fond d’investissement luxembourgeois CVC, connu notamment pour avoir détenu la majeure partie des droits de la Formule 1 entre 2006 et 2017, qui devrait être retenu en faisant un apport à hauteur de 1,5 milliards d’euros pour en détenir 13% des parts. De cette somme, 100 millions d’euros seront mis de côté pour constituer un fonds de réserve tandis que 100 autres serviront au frais de fonctionnement de la structure. Le prêt contracté par la Ligue en raison de la crise sanitaire sera remboursé aussi via une partie de la somme.
La somme restante sera partagée entre les clubs de Ligue 1, avec pour objectif de réduire le déficit structurel des clubs français. Depuis quelques jours, le collège de Ligue 1 s’est réuni pour négocier la répartition de ces droits. Trois groupes de clubs ont été définis. Le Paris Saint-Germain est le seul à faire partie du groupe 1, tandis que l’AS Monaco fait partie du groupe 2, en compagnie de Marseille, Lyon, Nice, Rennes et Lille. Les autres clubs sont quant à eux dans le groupe 3. Le principal point d’achoppement résidait dans la part qui allait revenir au PSG. Initialement, le club de la capital réclamait 30% de la somme restante mais a finalement décidé de se contenter de 17%, ce qui leur permettra tout de même de toucher 200 millions d’euros en part fixe.
De son côté, l’AS Monaco touchera une part fixe de 80 millions d’euros, ce qui a été convenu pour le groupe 2 avec une exception pour Marseille et Lyon qui toucheront 90 millions. Mais ce n’est pas tout. À partir de 2024, les droits télévisés seront répartis d’une manière différente. En dessous de 700 millions d’euros annuels, comme c’est le cas actuellement, ou au-dessus du milliard, la part fixe reste de mise. Entre 700 millions et 1 milliard, l’AS Monaco obtiendra la somme qui correspond au pourcentage qui lui a été accordé. Enfin, les droits internationaux, qui seront certainement revalorisés à l’avenir, seront redistribués au prorata des points UEFA des clubs. Un bon parcours européen sera donc crucial pour pouvoir récupérer une part plus importante du gâteau.