Philippe Clement avait annoncé vouloir faire de l’AS Monaco une famille à son arrivée et il a réitéré son propos en conférence de presse ce vendredi : « *Si tu te sens bien dans ton environnement de travail, cela donne des résultats sur le terrain. (…) Je veux que ce soit un club familial, pas une usine.* » Pour renforcer l’esprit d’équipe, le coach asémiste à procédé à une session de *team building* avec ses joueurs mais aussi tout l’encadrement qui travaille au centre d’entraînement.
Une initiative qui lui est venue à la suite de remarques de certains joueurs : « *C’est important de créer une connexion entre les joueurs. J’ai entendu de plusieurs joueurs que cela manquait au groupe de faire des choses ensemble, pas seulement sur le terrain*, a-t-il révélé. *Et avec le Covid, la trêve internationale, c’était assez compliqué de trouver le moment propice pour le faire. Cela s’est trouvé être la semaine dernière. Et il fallait aussi le faire avec toutes les personnes travaillant ici.* »
Parmi les choses qui ont été mises en place, des paniers de basket au centre d’entraînement, mais aussi une session paintball et un barbecue collectif. « *J’ai d’autres idées de ce genre sur les mois suivants* », a précisé Clement. Interrogé sur le sujet, Kevin Volland a également estimé très important de se retrouver en dehors du terrain : « *Cela donne une nouvelle énergie* », a expliqué l’attaquant allemand.
Mais pour Volland, c’était aussi la possibilité de se lier plus étroitement avec certains joueurs : « *On travaille tous les jours sur le terrain, à l’entraînement, mais une fois que c’est fini, chacun rentre chez soi. C’est bien de l’avoir fait. Cela permet de tisser des liens et discuter de manière plus approfondie avec les joueurs, de parler des choses de la vie, ce qu’on n’a pas forcément le loisir de faire tous les jours.* »
Il a toutefois précisé que l’ambiance auparavant n’était pas forcément mauvaise malgré tout : « *Même avant ça il y avait une bonne atmosphère dans le groupe, mais ça aide toujours. On a pu échanger avec les gens qui travaillent aussi avec nous, autour de nous. Quand on enchaîne une mauvaise période avec des jeunes joueurs, qui n’ont pas forcément cette expérience, cela peut devenir frustrant.* »