Kevin Volland va mieux depuis le fin de la trêve internationale, surtout physiquement. Gêné par sa cheville, il a notamment eu recours à une infiltration pendant la trêve avant d’observer une semaine de repos pour soigner une blessure récalcitrante qu’il traînait depuis le début de la saison. L’attaquant allemand s’est confié sur sa difficulté à vivre avec au cours des derniers mois : « *Je ressentais des douleurs persistantes et ce n’est jamais agréable, même si ça peut arriver quand on est footballeur. Quand vous avez mal le matin en vous levant, vous ne pouvez pas être à 100%. Je prenais des médicaments mais ça ne m’a pas forcément aidé. L’infiltration m’a fait du bien et m’a permis de me sentir mieux.* »
Un constat partagé par son entraîneur, Philippe Clement, qui voit comme un nouveau joueur sous ses yeux : « *Je savais qu’il avait une douleur depuis août avec une blessure à la cheville. Quand je l’ai vu ces derniers matchs, j’ai noté une différence par rapport aux derniers mois. Il a reçu une infiltration pendant la trêve pour lui enlever la douleur et je pense que ça le libère. Un Volland en pleine forme est toujours dangereux, comme il l’a prouvé partout ailleurs où il a joué.* » Outre son but face à Troyes, le coach asémiste a également noté un joueur qui est entré « *avec plein d’enthousiasme* » et « *très engagé dans l’équipe* ».
L’ancien joueur du Bayer Leverkusen a d’ailleurs inscrit son 100e but en club, le 23e sous le maillot rouge et blanc : « *C’est un bon chiffre. Après quand on voit Lewandowski marquer 40 buts par an, on relativise forcément. Mais c’est important et je veux continuer à marquer.* » Pour ce sprint final, l’ASM sait qu’elle pourra compter sur un joueur qui donnera tout sur le terrain : « *Je fais de mon mieux et me donne à 100% pour l’équipe, mais parfois vous traversez des périodes plus difficiles et ça a été mon cas après la trêve hivernale où j’ai conscience de n’avoir pas évolué à mon meilleur niveau.* »
Dans l’ombre de Wissam Ben Yedder, Volland ne s’attache pas trop aux chiffres : « *Le coach et mes coéquipiers savent ce que je peux apporter à un collectif mais aujourd’hui on a souvent l’impression que si l’on ne fait de pas de statistiques on ne fait pas un bon match, surtout avec les réseaux sociaux. On est conscients de ça mais c’est une évolution que je regrette.* » Face à Rennes, il aura toutefois la possibilité d’améliorer ses totaux : « *Rennes réalise une très bonne saison. Elle a un jeu porté vers l’attaque. On aime jouer contre des équipes comme ça qui veulent jouer au ballon surtout que ça nous réussit pas mal, on l’a vu contre Lyon, Marseille et Paris.* »
