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Ludovic Giuly s’estime victime d’escroquerie

Dans les colonnes du Parisien, l’ancien joueur de l’AS Monaco, Ludovic Giuly, a raconté la mésaventure dont il a été victime à la fin de sa carrière. Comme un ancien monégasque, un certain Bruno Bellone, dont l’histoire avait fait beaucoup parler en son temps. Un exemple que ne voulait pas reproduire Giuly : « *Gamin, j’avais été marqué par l’histoire de Bruno Bellone, qui avait fini ruiné après sa carrière. Je me disais :* « Ludo ne te fais pas avoir comme lui. » *Et même un mec comme moi se fait avoir.* »

L’ancien Asémiste a eu vent de l’arnaque en 2016 et avoue être « *tombé des nues* », lorsque son banquier lui expliqua que son argent était donné en gage. En cause, une société *Sportinvest*, à qui il avait confié plusieurs millions d’euros et dont les placements lui ont fait perdre au moins la moitié de sa mise : « *On a découvert que toutes les maisons de retraite qu’on m’avait fait acheter étaient surpayées. Les biens valaient à peine 3,5 millions alors que j’en avais versé 5,3. Et leur rendement était deux ou trois fois moindre que promis.* »

D’autant que la société en question récupérait de l’argent en commissions, ce qui a accentué les pertes de l’ancien international : « *Tous les produits qu’elle me conseillait d’acheter lui rapportait aussi des commissions immobilières, qu’évidemment je payais. J’estime que plus de 1 million d’euros est parti en commission diverses. On a calculé que si je n’avais pas versé ces 5,3 millions d’investissements, j’aurais évité de perdre 2,7 millions ! J’ai clairement le sentiment de m’être fait escroquer* », a pesté Giuly.

Ludovic Giuly, comme Bruno Bellone à la fin des années 1990, a choisi de s’exprimer pour « *lever un tabou sur les problèmes financiers des joueurs* ». Celui qui officie désormais comme consultant sur *Prime Video* affirme qu’il est loin d’être un cas isolé : « *Je connais des anciens de mon époque qui sont très mal. Et qui n’osent pas le dire* » tout en ajoutant qu’il y a des footballeurs « *qui se font avoir en ce moment même sans le savoir.* » Avant de se livrer à une mise en garde envers ses pairs : « *Mettez le nez dans votre argent, vous serez surpris.* »

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