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Jardim : « J’aurais souhaité avoir un peu plus de temps »

Dans les colonnes du *Parisien*, Leonardo Jardim a évoqué brièvement son aventure sur le Rocher, qu’il n’a pas terminé comme il l’aurait aimé, surtout après un second passage très moyen : « *Je ne regrette rien. Lorsque j’ai décidé de revenir, j’avais bien conscience de ne pas avoir un effectif à la hauteur des précédents. Monaco était alors 19e avec 15 points. J’ai accepté car j’avais beaucoup de respect pour les dirigeants en place. J’avais envie de les aider et je n’imaginais pas le club en L2*, a-t-il affirmé. *Je l’ai maintenu. Jamais dans le football français une équipe n’avait réussi à se sauver dans ces conditions. La saison suivante, j’ai été remercié, on venait de prendre neuf points sur douze. J’aurais souhaité avoir un peu plus de temps.* »

Depuis, l’AS Monaco a beaucoup changé d’entraîneurs, mais cela ne surprend pas Jardim car la précarité de l’emploi est inhérente à la fonction. Cela lui permet de mettre en valeur son premier passage en Principauté : « *Il n’est jamais facile de s’inscrire dans la durée. Ce n’est pas spécifique à Monaco d’ailleurs. Notre métier veut ça. Ça raconte aussi mon mérite d’avoir été en poste un peu plus de quatre ans lors de mon premier passage à Monaco, avec, à chaque fois, de bons résultats en Ligue 1 et notamment ce titre de champion en 2017. Sans oublier une demi-finale de C1. Quand on évoque ces belles années monégasques, mon nom y est associé.* »

De belles années monégasques qui ont vu éclore un talent particulier, celui de Kylian Mbappé : « *Quand je le lance à 16 ans, je ne peux pas imaginer qu’il va devenir aussi fort, mais je perçois vite que j’ai affaire à une joueur différent. En avance sur les autres. Plus mûr. On comprenait qu’il n’avait pas sûrement un potentiel mais aussi une marge de progression. Il ne cessait de passer des étapes. Il continue aujourd’hui en étoffant son registre.* » Et pour le Portugais, nous n’avons pas encore tout vu avec l’attaquant formé à Monaco : « *Entre 23 et 29 ans, un joueur atteint sa maturité totale. Sa plénitude. Il n’a pas fini de nous épater et de gagner des trophées. Il incarne le présent et le futur du football.* »

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