Alors que le contrat de Cesc Fabregas avec l’AS Monaco arrive à son terme dans un peu plus d’un mois, le joueur espagnol s’est confié à l’*AFP* sur son aventure monégasque et l’influence qu’il a pu avoir sur le vestiaire monégasque : « *Lors de ma venue, Thierry (Henry) et Vadim (Vasilyev) m’avaient aussi demandé d’aider à faire grandir les jeunes. C’était un point important. Aujourd’hui, j’ai la sensation d’avoir gagné le respect et la sympathie de cette jeune génération. J’espère avoir aidé. On s’aime bien (sourires). Je continuerai à les suivre, échanger avec eux. Ça me plairait de voir Fofana, Diop ou Tchouameni au Bayern ou à Liverpool !* »
Le milieu de terrain estime que son passage sur le Rocher a été « positif » et se félicite d’avoir pu influer sur le cours de certaines rencontres importantes, notamment lorsque l’équipe se battait pour le maintien à son arrivée : « *À l’époque, j’ai signé avec un objectif: sauver l’équipe, alors 19e avec 13 points. J’ai pris un gros risque car la relégation était possible. Le premier match, on fait nul à Marseille (1-1, 20e journée). Puis, j’ai marqué contre Toulouse (2-1, 23e journée) le but d’une victoire cruciale pour la suite de la saison. On peut être satisfait d’avoir sauvé l’équipe. Je suis fier de ce que j’ai apporté ces six mois-là.* »
Une influence qu’il juge avoir eu la saison passée lorsque l’équipe a atteint le podium avec Niko Kovac : « *Après une blessure en avant-saison, j’ai joué régulièrement et été constant avec Niko (Kovac, l’entraîneur de l’époque, NDLR). J’ai disputé une trentaine de rencontres (20 en L1 et 5 en Coupe de France, ndlr), surtout en sortant du banc. Je me souviens de Paris, Brest, Lille où j’ai influé sur la rencontre. Avoir cet impact, c’est toujours ce que je recherche. On a accroché le podium. Pour moi, ces deux ans et demi ont donc été positifs.* »
Il n’a en revanche pas caché son amertume sur la saison qui s’écoule : « *Au niveau individuel, ça se termine mal, c’est certain. Tout professionnel veut jouer et se sentir important. (…) L’actuelle saison est très mauvaise, la pire de ma carrière. Et de loin! Je n’avais jamais vécu ça.* » Un autre coup dur reste aussi le limogeage express de Thierry Henry en 2019, qu’il préfère ne pas commenter : « *J’ai mon opinion. Il est inutile de trop en dire.* » Et Fabregas a implicitement confirmé qu’il n’a jamais porté son successeur, Leonardo Jardim, dans son coeur : « *L’équipe a mal débuté et moi aussi. L’arrivée de Robert Moreno en janvier a permis d’aller mieux.* »