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Le gros point noir de la carrière de Giuly

Sans surprise, et comme une grande majorité de supporters de l’AS Monaco, la blessure de Ludovic Giuly qui a précédé la défaite en finale de la Ligue des Champions contre Porto, est l’un des pires moments de sa carrière de joueur. L’ancien Rouge et Blanc explique un peu le contexte autour de cette rencontre et sa blessure : « *À Bordeaux (38e journée de championnat, ndlr), j’avais un peu mal. Après on a eu cinq jours pour récupérer où j’ai fait énormément d’étirements. Mais quand on joue au football, on a toujours un peu mal quelque part.* »

L’évènement est important et les joueurs de la Principauté se sentent un peu dépassés, mais Giuly s’est senti bien sur le terrain : « *On est bluffés par tout ce qui se passe autour, l’ambiance, les supporters, etc… On est un peu tendus par rapport à ce qu’on va jouer parce qu’on ne sait pas ce qu’on va jouer. Mais sur le terrain, je me sens bien. J’ai une action où si je chausse du 45, j’aurais pu toucher le ballon. Sur cette action, je sens que je suis lancé, je me dis* “c’est ma finale”. »

Puis vient le premier élément perturbateur de cette finale : « *Sur un changement de direction, je m’appuie sur le côté gauche et je sens que ça me tire, ça fait mal. Je vais voir le doc je lui demande de me mettre un strap. Il me dit que ça a pété et que je peux rien faire.* » Remplacé par Dado Prso, Giuly espère voir le Croate faire la différence : «  *J’ai un espoir : que Dado me remplace et devienne le héros. Il va partir du club, il marque, on gagne 1-0 et c’est la plus belle fin du monde. Et puis je vois le score qui arrive et tu sens que tu as loupé le coche et je peux rien faire.* »

Plus encore que la défaite, c’est le sentiment d’impuissance qui a travaillé Giuly : « *Je me suis senti comme une merde, responsable de ce qu’il se passait. Ce sera le point noir de ma carrière. Ne pas m’être battu jusqu’à la fin. Quand je suis sorti, j’ai senti les gars en panique, je l’ai vu dans leur regard. Mais je ne pouvais rien faire. En face, Porto s’est libéré. Da Costa m’a dit que Mourinho avait tout misé sur moi, pour me cadenasser. À la mi-temps, il leur dit qu’ils allaient gagner, qu’on était morts.* »

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