En tant qu’ancien Niçois, signer pour Monaco a dû être un peu particulier pour Malang Sarr : «Ça a une saveur spéciale, oui. En France, j’ai toujours évolué à l’OGC Nice, c’est le club qui m’a permis de devenir professionnel. Le projet de Monaco et ce que le club aspire à faire en France et en Europe, c’est vraiment impressionnant. Le projet m’a vraiment plu. J’ai décidé de rejoindre le club et de performer ici.» En signant à Monaco, Sarr va aussi retrouver un contexte local qu’il connaît bien : «Je vais retrouver mon cadre familial et mes repères ici, mais je vais être dans la continuité de ce que je faisais à Londres, où je m’étais installé seul. Les deux villes sont juste à côté. Mais ça n’a pas vraiment d’importance. Je suis venu ici pour répondre aux attentes de l’AS Monaco. Je suis venu ici pour la performance*. »
La parcours de Sarr n’a pas été très linéaire depuis son départ de Nice, mais il assure que ces deux années à l’étranger l’ont changé : «J’ai connu de belles expériences. (…) J’ai découvert la Ligue des Champions, avec des matches à haute intensité. (…) J’ai évolué avec de grands joueurs. Je reviens complètement différent. Le fait de découvrir d’autres championnats, d’autres styles de jeu, ça m’a permis d’élargir ma palette et de me perfectionner. Tactiquement, j’ai beaucoup progressé au Portugal : c’était très pointilleux sur le plan défensif. La Premier League, on sait à quel point c’est intense, à quel point c’est physique. J’ai aussi progressé dans la préparation des matches, avec le fait d’en jouer des gros tous les trois jours : ça m’a permis de mieux comprendre mon corps et de mieux appréhender les rencontres. Je reviens beaucoup plus mature et sûr, dans la vie comme sur le terrain.»
Sarr va devoir désormais s’intégrer à ce groupe monégasque mais aussi challenger les trois défenseur déjà présents : «Je connais tout d’eux, les joueurs qu’ils sont. Je vais apprendre à les découvrir sur un plan humain. Je suis habitué à la concurrence. La concurrence pousse à la performance. On va se tirer vers le haut, on va s’aider les uns les autres.» Et le défenseur de 23 ans pourra également jouer sur le côté gauche si nécessaire : «J’ai toujours été un joueur qui pensait à l’équipe. Si je suis amené à évoluer sur le couloir gauche, je donnerai également tout. Je suis défenseur central, mais je peux dépanner dans le couloir.»
