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Mitchell : « S’il le pouvait, le président investirait davantage »

Monaco s’est montré raisonnable sur le marché des transferts, avec des investissements ciblés, à l’image des arrivées de Minamino, Embolo ou encore Camara. Dans un entretien donné àL’Équipe*, Paul Mitchell estime que l’ASM n’est pas encore en mesure d’investir comme bon lui semble, car elle paie les mauvais recrutements des saisons précédentes : « *Il y a un historique à prendre en compte. Le club a connu des saisons avec des ventes incroyables mais il n’a pas aussi bien investi qu’il a vendu. Cela nous force encore à adopter un fonctionnement plus prudent pour être pérenne. On a fait un gros boulot sur les ventes cet été mais une partie de cet argent est allée combler ces dépenses passées. On ne peut pas dépenser tout ce qu’on a vendu.* »

Le Directeur sportif a par ailleurs salué l’investissement du président, Dmitry Rybolovlev : « *Le propriétaire a été fantastique pendant le Covid, il a injecté beaucoup d’argent. II a énormément dépensé en dix ans ici mais nous sommes restreints par la DNCG, le fair-play financier, et il y a aussi le problème des droits télé.» Conscient des limites structurelles du club, les dirigeants asémistes s’imposent aussi leurs propres limites : «S’il le pouvait, il investirait davantage, mais on doit respecter un cadre. Je m’adapte à des règles différentes de celles de mes prédécesseurs. Cela n’empêche pas de s’améliorer. Grâce à ça, on pourra attirer plus tard des noms plus célèbres.»

L’Anglais veut mettre en exergue un modèle financier plus vertueux en Principauté : « *Je crois en la pérennité financière dans le foot. J’ai toujours travaillé dans des organisations qui fonctionnent ainsi. On s’est mis d’accord sur un processus de travail à long terme et je n’ai pas le droit de me sentir frustré alors que j’ai accepté ce projet à mon arrivée. Ce ne serait pas juste.* » Monaco touchera cependant moins d’argent, en raison de sa non-qualification en Ligue des Champions, mais cela ne gênera pas Mitchell dans son travail : « *Il y a une grande différence de revenus entre la C1 et la C3, mais notre prudence nous donne un filet de sécurité pour mener notre stratégie.* »

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