Ce n’est pas dans ses habitudes mais Paul Mitchell était présent en zone mixte pour s’exprimer sur la défaite de l’AS Monaco et l’arbitrage. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le Directeur sportif n’est vraiment pas content, comme relayé par getfootballnewsfrance : « Je n’aime pas vraiment sortir et parler autant. Je ne sors jamais après les matchs, mais je pense que c’est le bon moment pour parler, surtout de l’arbitrage de ce soir, et déjà en début de saison. (…) Je suis contrarié par beaucoup de choses ce soir et surtout par les décisions arbitrales. Elles deviennent trop répétitives. On a l’impression que c’est toujours nous qui sommes du mauvais côté du manche. Tout ce que nous demandons, c’est de la cohérence et de l’équité », a réclamé Mitchell.
L’Anglais a expliqué avoir contacté la LFP pour tenter d’échanger de manière constructive sur la question : « Nous avons écrit à la Ligue cette semaine, nous leur avons fait savoir en conférence de presse que nous étions ouverts à la discussion. Certains d’entre nous sont d’anciens joueurs, d’autres sont dans le football depuis longtemps. Je suis sûr que nous pouvons apporter de la valeur et j’ai l’impression que l’on n’en veut pas. Donc lorsque vous obtenez des décisions comme celles qui ont été prises contre nous ce soir, bien sûr que nous sommes déçus et en colère. (…) Oui, je suis plutôt en colère pour être tout à fait honnête. »
Mitchell a continué sur le même mode, estimant que les arbitres français n’avaient tout simplement pas le niveau : « L’arbitrage, comme nous en avons parlé, n’est pas assez bon pour ce niveau de football, il n’est pas assez bon pour le produit que le football français doit être et doit devenir afin de nous maintenir au sommet du football européen. Ces éléments font la différence. (…) Nous avons vu 11 cartons rouges la semaine dernière. Si ce n’est pas une preuve que quelque chose doit être revu, que les processus doivent être évalués, que la responsabilité doit être prise, alors je ne sais pas ce que c’est, car cela ruine le jeu. Cela le gâche pour les spectateurs, pour les athlètes, pour les entraîneurs et pour les deux équipes. Les bonnes équipes veulent jouer à 11 contre 11. »