NÜBEL : Une sortie hasardeuse devant Delort (4e) puis une frappe d’Atal repoussée de façon laborieuse. Le début de match de Nübel n’était pas vraiment rassurant mais le portier allemand s’est ressaisi et a ensuite fait les arrêts qu’il fallait devant Pépé (29e) et Dante à deux reprises (45e et 62e), même si le défenseur brésilien a été signalé hors-jeu la deuxième fois.
AGUILAR : Le latéral droit s’est beaucoup dépensé dans le vide, car il n’a pas souvent été servi par ses partenaires. Mais il n’a jamais été pris en défaut sur le plan défensif et c’est bien sa première mission. Remplacé par VANDERSON (65e) qui n’a pas commis d’erreurs manifestes.
DISASI : Le roc de ce début de saison a retrouvé sa sérénité et son punch dans les duels (7/9 remportés). Les attaquants niçois n’ont jamais réussi à prendre le dessus sur lui et il a été le meilleur des trois axiaux.
SARR : On pouvait être surpris que ce soit lui qui occupe le poste le plus au centre de cette défense. Il a réussi à faire oublier sa performance délicate contre Troyes dans son ancien jardin. Il a montré sa bonne lecture du jeu en coupant un centre d’Atal (19e) et a aussi été performant dans les duels. Mention également pour son jeu long, plutôt précis.
BADIASHILE : L’international espoir n’a pas fait beaucoup de cadeaux dans les duels mais il s’est tout de même fait avoir par Pépé à l’heure de jeu et il a été un peu trop gentil face à son ancien coéquipier Diop, dans le temps additionnel. Attention aux relances.
C. HENRIQUE : Le latéral brésilien a livré une très bonne prestation sur son côté gauche dès lors qu’Atal a dû laisser sa place sur blessure. Il a eu beaucoup moins de mal à cadrer Lotomba et a pu prendre son couloir régulièrement. Il signe sa deuxième passe décisive de la saison sur un centre parfait après celle réalisée pour Badiashile contre Lens.
CAMARA : Toujours appliqué et omniprésent à la récupération, où il colmate de nombreuses brèches. Dans les duels, il s’est montré quasi intraitable, (10/12 remportés). En revanche, il a semblé sur la réserve lorsqu’il fallait se projeter offensivement. Il a été moins en vue sur ce plan.
FOFANA : Comme Camara, on l’a déjà vu plus à l’aise sur le plan offensif où il a semblé se contenter du minimum. Mais il faut dire qu’il avait aussi beaucoup de travail défensif dans sa zone, où la bataille du milieu a fait rage. Il a été moins à son aise dans les duels.
GOLOVIN : Le Russe a beaucoup couru et fait de nombreux efforts pour animer le jeu offensif monégasque, à l’image de ses feintes sur Pépé et Todibo (25e). Mais il a aussi beaucoup gâché lorsqu’il était en position de faire la décision. Inconstant, comme souvent. JAKOBS (90e) l’a remplacé dans le temps additionnel.
DIATTA : L’ancien protégé de Clement au Club Bruges est sans doute la déception de cette rencontre côté monégasque. Il s’est mis à deux reprises en bonne situation de frapper (39e et 57e) et c’est à peu près tout. Il a fourni de gros efforts dans le pressing de son équipe mais il n’a pas été capable de changer de rythme quand elle avait le ballon. Plus embêtant, il ne semble pas jouer en symbiose avec ses coéquipiers.
EMBOLO : Seul en pointe, l’international suisse avait un travail ingrat à réaliser pour épuiser la défense niçoise. Il a montré toute sa malice d’attaquant en marquant le but de la victoire de son équipe. Et il aurait dû bénéficier d’un pénalty, crocheté par Bard au niveau du genou (38e).
Photo :AS Monaco*
