Le site de la Ligue 1 a publié les données athlétiques de cette première étape du championnat. Sur le plan individuel, Caio Henrique est le Monégasque le plus en vue depuis le début de saison en Ligue 1. La latéral brésilien arrive en tête des joueurs parcourant la plus grande distance moyenne à haute intensité par match (1,44 km). Il devance le Lillois Bamba (1,38) et le Toulousain Aboukhal (1,36).
Ce dernier est celui qui réalise le plus de sprints par match (28,4). Un classement où Caio Henrique se classe en quatrième position (21,7) et est le seul représentant asémiste du top 10.
Monaco en recul
Sur le plan collectif, l’ASM est la quatrième équipe a effectuer le plus de sprints en Ligue 1 (153). Une baisse par rapport à la saison dernière (171), alors que l’ASM et son directeur de la performance, James Bunce, se targuaient d’être en tête sur les données physiques de la saison précédente, même si l’écart n’est pas grand avec le premier, Rennes (160), et qui reste également très performant dans ce domaine.
En revanche, l’ASM recule sur la distance parcourue à haute intensité. Les Monégasques pointent au septième rang, avec 10,2 kilomètres en moyenne par match. Rennes est toujours devant (11,4 km). Mais à titre de comparaison, Paris et Marseille font encore moins bien (9,9 km), et Lorient, surprenant troisième de Ligue 1, est encore plus bas (9 km). Signe que ces données ne sont pas synonyme de victoire.
Quant à la distance parcourue, l’ASM pointe à la 17e place, avec 110,6km en moyenne par match, loin derrière Rennes (119,4). La tactique a évidemment son importance, selon que l’on choisisse de procéder en transition, misant donc sur la verticalité et la rapidité à se projeter le plus rapidement possible vers l’avant, ou que l’on préfère avoir la possession et faire d’avantage circuler le ballon avant de trouver des décalages. Aussi, une équipe bien en place aura moins besoin de faire de courses pour aller disputer les ballons.
Enfin, on peut formuler l’hypothèse que si l’ASM figure en moins bonne position que la saison précédente, cela puisse être lié aux trois expulsions qu’elle a subies en ce début de saison. Même si le Stade de Reims fait un peu mieux (10,3 km en moyenne par match à haute intensité) alors que les Rémois ont fini cinq matchs en infériorité numérique.
