La Ligue 1 reprend ses droits ce week-end. Avant de recevoir Nantes, Philippe Clement s’est présenté en conférence de presse et a notamment évoqué les retours de trêve : « Tout le monde dit que les retours de trêve sont compliqués. C’est une période particulière pour les coachs. Tu as moins de contrôle sur ce qui peut arriver aux joueurs. Mais tous nos joueurs sont revenus en forme, sans blessure et surtout avec beaucoup de réussite. Certains ont fait de bons matchs et d’autres ont été décisifs. Beaucoup sont revenus dans une dynamique positive. »
Les séances d’entraînement était forcément particulières du côté de La Turbie, avec beaucoup de joueurs absents : « Il nous a manqué onze joueurs, ce qui est beaucoup. Beaucoup de joueurs de la réserve étaient sélectionnés. Nous avons donné une chance aux joueurs de l’Academy pour s’adapter au haut niveau et cela permet au staff de les voir. Nous parlons de leur évolution avec Damien (Perrinelle). Nous avons joué contre le Genoa la semaine passée (défaite 2-3) et c’était intéressant. Nous nous sommes bien entraînés, avec un bon niveau, même si ce n’était pas aussi élevé que cette semaine. Et l’état d’esprit était bon. »
Monaco va mieux avec trois succès de rang en Ligue 1 même si des accidents continuent de ponctuer sa route comme contre Ferencvaros : « On a eu la réussite. On n’a pas encaissé beaucoup de buts, ce qui est une chose importante. L’organisation, la discipline et la structure étaient là. Nous avons eu plus de réussite et plus d’efficacité offensivement. Mais pour moi, il n’y a pas une grande différence par rapport aux trois matches qu’on a terminés à dix et dans lesquels on a perdu des points. Quand tu peux jouer toute la rencontre à onze, cela fait une grande différence. Je vois aussi de plus en plus de joueurs dans un bon état physique. Et les nouveaux joueurs sont de mieux en mieux intégrés. »
L’AS Monaco a également enregistré l’arrivée de deux psychologues dans le staff et Clement voit leur renfort d’un bon oeil, d’autant plus qu’il en est à l’origine, car cela pouvait aussi le peser : « J’en avais fait part à Paul Mitchell dans nos discussions. Je pensais que c’était important pour grandir. L’an passé, j’étais à la fois psychologue et coach. Je suis celui qui décide et maintenant il y a beaucoup de concurrence, cela peut faire cogiter. On doit aider les joueurs, donner des outils pour canaliser les énergies. Je peux aider et expliquer les choses mais je suis aussi l’homme qui décide. »
