Philippe Clement était très heureux de la belle victoire de son équipe face à Nantes (4-1) même si le but contre son camp de Caio Henrique a quelque peu embêté le coach monégasque : « Je suis parfois difficile. C’était presque parfait. Je ne suis pas content du but encaissé en fin de match. Mais on a montré de belles choses. nous avons été agressifs dans le bon sens du terme, et il y a eu beaucoup de profondeur dans les courses, je suis content. Marquer aussi rapidement dans le match donne de l’allant, cela nous a simplifié la tâche. J’ai aussi pu faire un peu tourner en prévision des échéances à venir, c’est une bonne chose ! »
Pourtant, il a fallu garder les joueurs dans un état de vigilance à la pause : « Quand les joueurs rentrent au vestiaire avec trois buts d’avance, il faut éviter tout relâchement. Nous n’avons pas donné beaucoup d’occasions à Nantes et a contrario nous avons continué à attaquer, même après les changements. Nous avons besoin de tout le monde pour gagner des matchs. Il faut continuer comme ça ! »
Wissam Ben Yedder a affiché un très bon niveau dans cette rencontre et cela ravit forcément Philippe Clement : « Avec l’enchaînement des rencontres, nous devions jouer avec un attaquant. Il a aussi pâti des cartons rouges. Au fur et à mesure, nous avons eu plus de temps pour créer des relations entre les offensifs, et c’est important de créer de la complémentarité entre 2 joueurs, c’est le cas aujourd’hui. Le duo Breel Embolo – Wissam Ben Yedder me plaît, même si bien sur je n’oublie pas Kevin (Volland) et Myron (Boadu). »
Le système et l’animation qui en découle ont donc eu une influence sur le rendement de l’équipe mais Clement assure qu’il continuera d’alterner entre les deux : « Cela dépend des matchs et de l’adversaire ! Mais il faut aussi s’adapter au groupe. Notre grande force, c’est d’être performants dans deux systèmes. Face à Nice et Lyon, l’équipe évoluait en 3-4-3. Il n’y a pas de système préférentiel, je suis pragmatique, je regarde ce qui est le plus adapté à mes joueurs mais aussi à l’événement. Nous travaillons les automatismes tous les jours. »