Philippe Clement était en conference de presse ce mercredi à la veille d’un match face à Trabzonspor qui peut permettre à l’AS Monaco de faire un pas vers la qualification. Pour autant, l’entraineur Asémiste ne veut pas se projeter : « Ce sont de bonnes histoires pour les journalistes. Mais cela fait plus de vingt ans que je suis dans les Coupes d’Europe et je sais qu’il y a beaucoup de scénarios possibles. Il y a encore trois matches dans ce groupe et on ne doit pas calculer mais regarder notre niveau, ce qu’on peut faire avec et sans ballon, et confirmer ce que les joueurs ont fait ces dernières semaines. C’est le plus important. Le reste, c’est de l’énergie de perdue. »
Le technicien belge estime que son équipe à les armes pour lutter et résister aux ambiances électriques : « Mes joueurs ont prouvé à Belgrade qu’ils sont prêts à jouer de tels matches, avec les supporters. » La chaude ambiance pourrait toutefois pousser l’équipe adverse qui afficherait un autre visage que la semaine passée : « Cette équipe a de bons joueurs, beaucoup de qualité technique, et on n’a joué que dix-huit minutes contre elle, à onze contre onze. Être champion en Turquie, c’est quelque chose de grand. Il faudra être très performant demain (jeudi) et nous sommes très motivés pour prendre des points dans ce stade. »
Depuis le retour de trêve, Monaco affiche un visage plus séduisant et Clement en est content : « Je vois de plus en plus de titulaires à l’entraînement, où tout le monde pousse, et l’équipe progresser. Avec le ballon, c’est également de mieux en mieux et pas seulement avec les joueurs qui débutent mais aussi avec ceux qui rentrent. » Une question d’adaptation : « C’est la progression du groupe et des automatismes. Les joueurs offensifs doivent avoir la connexion avec les autres. L’adaptation n’est pas aussi rapide qu’avec des milieux, par exemple. »
Source : L’Équipe