L’AS Monaco s’est inclinée face à l’Olympique de Marseille (2-3) au cours d’une soirée très indécise, en conclusion de la 15e journée de Ligue 1. Les Monégasques ont complétement craqué en fin de rencontre, alors que le temps additionnel était déjà dépassé depuis plus d’une minute, sur un coup-franc de Payet prolongé par la tête de Kolasinac (2-3, 90e+8). Les joueurs de Philippe Clement peuvent se mordre les doigts suite à cette défaite, alors qu’ils avaient réagi en seconde période et même pris l’avantage.
Ce sont les Marseillais qui ont ouvert le score en première période, suite à un superbe coup franc d’Alexis Sanchez (0-1, 35e). Un but qui est venu récompensé une nette domination olympienne lors de ce premier acte, avec de nombreuses situations chaudes sur le but de Nübel. Seule la maladresse des rivaux marseillais, en particulier de Nuno Tavares (2e) et d’Amine Harit (16e) ont permis aux Monégasques de ne pas être décrochés. Et l’ASM a même réussi le petit exploit de rentrer aux vestiaires sur un score de parité, grâce à une panenka pleine de sang froid de Ben Yedder, sur un pénalty obtenu par Krépin Diatta (1-1, 45e).
Les Rouge et Blanc ont affiché un bien meilleur visage en seconde période et ont assez logiquement pris l’avantage, Golovin trouvant enfin une bonne passe pour Volland qui a trompé Pau Lopez (2-1, 72e). Mais ils ont fini par reculer une fois le match en main et la sentence n’a pas tardé à tomber : une égalisation, d’abord, sur une frappe bien placée de Veretout, profitant de l’apathie de la défense monégasque (2-2, 83e), avant la crucifixion au bout du bout. L’entrée de Dimitri Payet, qui a remplacé Amine Harit blessé, et probablement gravement, a été déterminante et aura fait très mal à l’ASM.
C’est donc par une défaite que l’ASM conclut cette première phase de la saison. Une défaite qui ressemble à beaucoup d’autres déjà dans cette saison. Comment ne pas penser à celle concédée au Philips Stadion d’Eindhoven début août sur le même score et un scénario en tous points identiques ? Les Monégasques vont maintenant devoir oublier cette désillusion pour repartir sur de bases plus saines fin décembre. Un mois et demi pour couper et oublier la Ligue 1, où Monaco navigue désormais en sixième position, à quatre points du podium.
