Youssouf Fofana
Didier Deschamps a régulièrement fait appel à lui dans cette Coupe du monde même si pendant un temps, l’éventualité de démarrer la compétition comme titulaire au côté de Tchouaméni semblait crédible. Mais le sélectionneur des Bleus a finalement changé son fusil d’épaule et installé Rabiot et Griezmann au milieu de terrain. Fofana a été titularisé à deux reprises : contre la Tunisie, où il a réalisé une mauvaise prestation, et contre le Maroc en demi-finale, profitant du forfait de Rabiot, malade. Il est également entré en jeu lors de la finale mais n’aura pas connu la consécration en bleu.
Son bilan
- Finaliste
- 6 matchs
- 2 titularisations
- 224 minutes de jeu
Axel Disasi
Arrivé de dernière minute pour remplacer Presnel Kimpembé, finalement forfait, Axel Disasi a rapidement compris qu’il devrait évoluer comme latéral droit si nécessaire. La prestation catastrophique de Benjamin Pavard contre l’Australie lui a permis de passer doublure et d’être titularisé contre la Tunisie pour le troisième match de poules qui comptait pour du beurre. Si les Bleus n’ont pas fait une bonne partie ce jour-là, Disasi a livré une prestation honorable. Il a ensuite fait deux apparitions très brèves contre la Pologne en huitièmes et lors de la finale face à l’Argentine. Comme Fofana, le rêve est passé proche.
Son bilan
- Finaliste
- 3 matchs
- 1 titularisation
- 90 minutes
Breel Embolo
Dans la lancée de son très bon début de saison avec l’AS Monaco, Breel Embolo a réalisé une belle Coupe du monde, même s’il n’a pas été aidé par la tactique frileuse de son sélectionneur, Murat Yakin. Embolo a marqué contre son pays d’origine, le Cameroun, et permis de glaner un succès étriqué. Il a également scoré contre la Serbie, lors d’un match à rebondissements et a aidé à obtenir la qualification de la Nati pour les huitièmes de finale. Mais la compétition s’est vite arrêtée pour les Suisses, avec une claque reçue face au Portugal. Embolo s’est trouvé bien démuni lors de cette rencontre où la Suisse n’a jamais réussi à exister dans le camp adverse. Il est tout de même le Suisse le mieux noté de la compétition par le quotidien L’Équipe, avec une moyenne de 5,5/10.
Son bilan
- Huitièmes de finale
- 2 buts
- 4 matchs
- 4 titularisations
- 327 minutes
Takumi Minamino
La Coupe du monde a malheureusement été la confirmation de ce qu’on pouvait pressentir après le rassemblement international de septembre, à savoir que ce cadre des Samurai blue a perdu sa place de titulaire. Minamino, qui comptait sans doute beaucoup sur cette Coupe du monde pour se relancer après un début de saison difficile, n’a pas vraiment pu bénéficier de l’élan de la sélection nippone. Il n’a pas pris part à tous les matchs et a toujours été parmi les derniers entrants. Il est certes à l’origine d’un but contre l’Allemagne, mais son tir au but manqué en huitièmes de finale contre la Croatie lui a fait très mal au moral.
Son bilan
- Huitièmes de finale
- 3 matchs
- Aucune titularisation
- 56 minutes
Ismail Jakobs
Peu à son avantage à l’ASM, où il doit se contenter des miettes derrière l’inamovible Caio Henrique, Ismail Jakobs a montré un autre visage lors de cette Coupe du monde, alors que sa participation a été menacée jusqu’à quelques heures de l’entrée en lice des Lions de la Teranga, pour des procédures administratives. Et heureusement que le Sénégal a pu compter sur lui, puisque l’ancien Rouge et Blanc, Fodé Ballo-Touré, a connu des pépins physique et n’est réapparu que pour la dernière rencontre. Jakobs a été titularisé dès le second match de poules et n’a plus été enlevé du onze. Il a souvent porté le danger de son côté et délivré une passe décisive contre le Qatar.
Son bilan
- Huitièmes de finale
- 1 passe décisive
- 4 matchs
- 3 titularisations
- 279 minutes
- 1 carton jaune
Krépin Diatta
L’ailier droit a été égal à lui-même lors de cette compétition. Il n’a pas été capable d’élever son niveau de jeu et a été aussi décisif qu’il ne l’est à Monaco, c’est-à-dire pas souvent. Il a débuté la compétition comme titulaire mais il a été le premier joueur à être remplacé par Aliou Cissé, et cela à deux reprises. Contre l’Équateur, match décisif pour la qualification, il a fait banquette avant d’être titularisé contre l’Angleterre en huitièmes de finale. Avec une moyenne de 3/10 sur ses prestations, le quotidien L’Équipe l’a même mis dans le pire onze du mondial. Une distinction dont on aurait préféré se passer.
Son bilan
- Huitièmes de finale
- 3 matchs
- 3 titularisations
- 183 minutes