Philippe Clement se prépare à affronter Rodez en Coupe de France ce samedi, un adversaire mal classé en Ligue 2. Le coach de l’ASM pense tout de même que son équipe sera sur ses gardes pour éviter les mauvaises surprises : « Pour moi, c’est très facile. Je veux toujours gagner et je respecte tous les adversaires. Chaque équipe a des faiblesses. Nous devons être concentrés sur nous-mêmes. C’est une chose que j’ai beaucoup répétée dans le vestiaire et je vois de plus en plus de joueurs qui comprennent ça. Que ce soit le Paris Saint-Germain ou Rodez, la motivation doit être la même. Il faut plus de régularité et plus de concentration dans des matchs contre des équipes qui ne sont pas de grands noms. »
Monaco a des ambitions en Coupe de France mais Clement veut rester focalisé sur le tour qui vient et ne pas se projeter sur la suite avant de l’avoir franchi : « À la fin il n’y a qu’un vainqueur. À chaque tour, tu dois être très concentré car il y a toujours des surprises. C’est à nous de faire un bon match contre Rodez, sans penser aux autres tours. » Il a notamment donné quelques indications sur l’équipe ruthénoise : « C’est une équipe qui joue en 5-3-2 avec des joueurs de grande taille qui peut être dangereuse dans les phases arrêtées. Ils ont aussi des pistons dynamiques pour jouer de bonnes transitions. »
Le Flamand n’a pas encore fait son choix pour décider du onze qui débutera la rencontre. Ce qui est certain, c’est qu’il procédera à des changements : « C’est une semaine avec trois matchs en six-sept jours. Cela va dépendre de l’état physique des joueurs et de la récupération mais normalement je vais changer des choses et donner des minutes à d’autres joueurs qui poussent. » Jean Lucas ne devrait pas en profiter, Clement ayant révélé qu’il était malade ces derniers jours : « Il va revenir demain à l’entraînement, c’est la première fois après une semaine. »
Qui dit match de coupe dit séance de tirs au but, en cas d’égalité à la fin du temps réglementaire. Clement explique ne pas avoir encore défini ses tireurs : « J’ai les joueurs dans ma tête mais ce n’est pas encore définitif. D’abord parce que je n’ai pas encore mon onze de base dans la tête et ensuite parce que je ne sais pas encore qui finira le match contre Rodez. De temps en temps, on fait des séances de pénalty et on peut voir des choses mais on ne peut pas créer la même atmosphère que dans un match. » Il rejette toutefois l’idée que les tirs au but soit une « loterie ».
