Contre Ajaccio dimanche, Wissam Ben Yedder a signé un triplé historique à plus d’un titre. Grâce à son troisième but, inscrit sur pénalty à la 35e minute de la rencontre, le capitaine de l’AS Monaco a fait d’une pierre deux coups et égalé deux légendes du club : Christian Dalger et Delio Onnis.
Celui qui a rejoint l’AS Monaco à l’été 2019 a désormais inscrit la bagatelle de 89 buts sous les couleurs monégasques, ce qui en fait le troisième meilleur buteur de l’histoire du club, à égalité avec Christian Dalger. À titre de comparaison, il avait fallu neuf saisons, dont deux en deuxième division, et 333 matchs à l’ailier droit pour inscrire ses 89 buts quand Wissam Ben Yedder n’a eu besoin que de 149 matchs pour atteindre ce total. Deux joueurs font mieux et il sera néanmoins difficile d’aller les chercher pour l’international français. Lucien Cossou, qui a atteint la barre des 115 buts, et Delio Onnis, qui culmine à 223 buts.
Le buteur argentin a néanmoins vu Wissam Ben Yedder l’égaler sur le nombre de pénaltys inscrits à l’AS Monaco. En effet, contre Ajaccio, Ben Yedder a transformé son 28e coup de pied de réparation avec le maillot à la diagonale, comme Onnis avant lui. Et avec encore six mois de compétition, on peut facilement imaginer voir Ben Yedder devenir le seul détenteur de ce record dans un futur proche.
C’est en Ligue 1 que Wissam Ben Yedder s’est le plus illustré sur cet exercice, avec 25 réalisations avec Monaco. Un total qui grimpe même jusqu’à 31 si l’on prend en compte les six pénaltys réussis lorsqu’il portait le maillot du TFC, ce qui en fait le meilleur buteur sur penalty dans l’élite au XXIe siècle. Il devance notamment Olivier Monterrubio (26) et Zlatan Ibrahimovic (24). En Coupe de France, il en a inscrit deux sous le maillot asémiste et un seul en Ligue Europa. C’était cette saison, contre Trabzonspor.
C’est lors de la saison 2020-2021 que Wissam Ben Yedder a été le plus prolifique sur cet exercice, avec 11 réalisations. C’est lors de sa première saison (2019-2020) qu’il s’est moins démarqué à ce niveau mais il faut rappeler que celle-ci n’est pas allée à son terme en raison de la crise sanitaire.
