Depuis leur visite au stade Louis-II, d’où ils sont repartis avec une valise (7-1, le 15 janvier), les choses ne se sont pas beaucoup améliorées du côté d’Ajaccio. Le club corse continue de lutter pour sa survie et le maintien mais ne parvient toujours pas à créer une série positive comme ont pu connaître certains de ses concurrents directs. Sur les huit rencontres disputées depuis le match aller contre l’ASM, les Ajacciens ont gagné deux fois et perdu six fois. Dans leur malheur, il y a tout de même une légère note d’espoir puisque les Ajacciens ont battu deux équipes en zone rouge récemment, Angers et Troyes, et tous leurs succès cette saison, à l’exception de Marseille, l’ont été contre des équipes qui ne dépassent pas la 15e place du classement.
Contre les petits dont il fait partie, Ajaccio arrive à bien manœuvrer, ce qui, dans la perspective du maintien, peut constituer une donnée importante. Surtout, les hommes d’Olivier Pantaloni ne sont pas largués au classement pour espérer rester en Ligue 1, malgré une 19e place peu avenante. Avec 21 points, ils ne sont qu’à deux longueurs de Strasbourg, Auxerre et Brest. Si la marge est mince, les possibilités de se maintenir sont bien réelles, d’autant plus que les rencontres de la phase retour contre ces formations sont encore à venir. Mais Ajaccio devra enfin trouver une solidité défensive, ce qui faisait sa force l’an dernier en Ligue 2, avec seulement 19 buts encaissés. Cette saison, ils ont encaissé 48 buts, ce qui en fait une des pires défenses de l’élite, et ils n’ont surtout réalisé qu’un seul clean sheet. C’était lors de la deuxième journée contre Lens.
Le joueur à surveiller
Mounaim El Idrissy – 24 ans – Attaquant
Si la formation ajaccienne peut compter sur son meilleur buteur, Youcef Belaïli (6 buts, dont un contre Monaco), elle aura un autre joueur capable de faire la différence. Mounaim El Idrissy a inscrit cinq buts cette saison, notamment lors des deux dernières victoire de l’ACA contre Angers et Troyes. C’est aussi le joueur qui tente le plus (45 tirs), même si son ratio de tirs cadrés n’est pas très élevée (37,8). En revanche, El Idrissy commet beaucoup de fautes (61, record de l’équipe) et prend de nombreux cartons jaunes. Une donnée à prendre en compte.