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Mitchell : « Mettre fin aux rumeurs, aux spéculations et aux inquiétudes »

Paul Mitchell a donné une interview conjointement à L’Équipe et Nice-Matin où il a confirmé son départ prochain. Un départ qui pourrait avoir des conséquences plus larges, même s’il s’est voulu rassurant sur la continuité du projet en son absence : « Si je m’exprime aujourd’hui, c’est justement pour mettre fin aux rumeurs, aux spéculations et aux inquiétudes. Avec de la clarté et de la transparence, on évite de prendre des mauvaises décisions, de basculer dans la panique ou dans des crises qui n’ont pas lieu d’être. (…) Tout le monde doit être rassuré. »

L’Anglais de 41 ans a énormément oeuvré à la restructuration du club, mis en place une cellule de performance avec James Bunce à sa tête, et bien sûr ramené Philippe Clement à la tête de l’équipe première il y a un peu plus d’un an. Des cas qui ne sont pas liés au sien, assure-t-il : « Mon travail a été d’attirer les meilleurs spécialistes. James est très réputé dans son domaine, et il n’y a pas de corrélation avec moi. (…) Il doit faire ses propres choix de carrière, c’est pareil pour le coach. Quand on choisit un coach, on sait le profil qu’on veut. C’est quelqu’un qui doit nous permettre de trouver l’équilibre entre nos ambitions de victoire et le développement des jeunes joueurs. »

Monaco va devoir se montrer raisonnable sur le marché des transferts

La question des transferts, alors que Monaco a déjà perdu Laurence Stewart en janvier, sera cruciale dans les prochains mois : « Notre stratégie implique que nos joueurs soient à un moment donné courtisés par de grands clubs. C’est en quelque sorte une juste récompense de tout le travail mis en place, une reconnaissance de nos qualités. On a un plan, bien sûr, pour identifier les successeurs de ces joueurs-là en interne et sur le marché. (…) Évidemment, il faudra venir avec des offres très sérieuses, sinon nous n’écouterons pas. »

Mitchell répète que Monaco devra désormais être raisonnable à l’avenir sur le marché des transferts : « Là aussi, on doit avoir une approche équilibrée, ce n’est pas comme mes prédécesseurs qui recevaient quasiment des chèques en blanc du propriétaire. On doit s’adapter au fair-play financier et aux nouvelles contraintes (Covid, crise des droits télé…). Entre 2018 et 2020, le club faisait partie des cinq plus dépensiers au monde et il a failli être relégué. Maintenant, l’équipe se bat pour le podium, en dépensant beaucoup moins et en développant beaucoup plus de joueurs. »

On peut raisonnablement penser que ce sont ces contraintes économiques qui ont empêché l’ASM de remplacer Badiashile cet hiver, même si Mitchell préfère évoquer des solutions internes suffisantes : « Avant sa vente, l’équipe avait joué 10 matchs sans lui. On aime toujours réécrire l’histoire. Benoît était encore en phase de développement. Vous-même, vous n’avez pas toujours écrit que des bons commentaires sur ses performances. (…) On a avec Sarr un joueur qui a disputé plus de 100 rencontres en L1, Maripan est international. Disasi a joué une finale de Coupe du monde. Sans compter Matsima, qui à 20 ans a un gros potentiel. Beaucoup d’équipes françaises seraient très heureuses de posséder un tel effectif. Les solutions internes étaient assez nombreuses. »

Sources : L’Équipe et Nice-Matin

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