La LFP a délivré quelques données sur les performances athlétiques des équipes de Ligue 1 durant cette trêve internationale. Si l’AS Monaco se targuait l’an passé d’être parmi les meilleures équipes en Europe dans ce domaine, elle n’a pas tout a fait retrouvé le même niveau de performance. Cette saison, après 28 journées disputées, l’ASM n’est que la 17e équipe en terme de distance parcourue, avec 113,2 km par match en moyenne. C’est beaucoup moins que le Stade Rennais, qui culmine à 119,6 km par match.
Toutefois, cette seule statistique n’est pas pour autant synonyme de mauvais résultats. Preuve en est avec le total du PSG encore plus faible (111 km) alors que la formation parisienne domine toujours les débats en L1. Elle peut vouloir signifier en revanche la cohésion collective d’une équipe, avec moins de courses inutiles, et/ou renseigner de son approche du jeu.
Si l’on analyse les données depuis le début de la saison, l’ASM de Philippe Clement court davantage au fur et à mesure que le championnat avance. Au 26 septembre 2022 et après six matchs, Monaco courrait en moyenne 110,6 km par match. Des chiffres bien moins élevés que ceux de la saison 2021-2022. Sous Kovac, l’équipe de la Principauté était montée jusqu’à 114,8 km parcourus par match à la mi-novembre et l’arrivée de Clement avait fait réaliser un bon jusqu’à 120,2 km en mars. Le coach belge avait d’ailleurs beaucoup insisté sur la dimension physique et les lacunes de son équipe à son arrivée.
Si Monaco court moins cette saison que l’an passé, elle est également en dessous au niveau des sprints, même si son total lui permet de truster les meilleurs places de Ligue 1. L’ASM affiche une moyenne de 153 sprints par match, ce qui lui vaut de se classer quatrième derrière Lens, Rennes et Toulouse.
Un nombre qui a peu varié cette saison, comme le montre le graphique ci-dessous. En revanche, il faut encore constater que l’équipe de la Principauté court moins en moyenne que la saison passée. Sous Philippe Clement, la moyenne était montée à 171 sprints par match en mars 2022, et s’était stabilisée autour de ces chiffres en fin de saison (169). La baisse est donc beaucoup plus nette pour cette saison et elle valide l’impression visuelle de voir Monaco moins dominer son sujet sur le plan physique. Les standards n’ont d’ailleurs pas augmenté puisque Lens occupe la première place avec 171 sprints par matchs en moyenne comme Monaco l’occupait un an plus tôt à pareille époque.
Enfin, en septembre et en décembre 2022, la Ligue a également délivré des données supplémentaires sur la distance effectuée à haute intensité. Et Monaco n'est pas forcément dans les meilleurs élèves cette saison. Septième en septembre dernier avec 10,2 km par match à haute intensité, l'ASM est descendue d'un rang en décembre 2022, huitième avec 10,3 km par match. Ces données athlétiques n'ont pas été actualisées au mois de mars.
