Dans un entretien donné à Monaco-Tribune, Vanderson a balayé de nombreux sujets. Le Brésilien a d’abord confié son bonheur d’évoluer à l’AS Monaco : « Je me sens épanoui à l’AS Monaco. J’ai eu une chance extraordinaire d’être parfaitement bien accueilli par tout le vestiaire. Tout le monde m’a aidé à m’intégrer. Je me plais beaucoup ici. Ce n’est jamais simple de partir loin. C’est un petit choc culturel, notamment au niveau de la langue. Je dois dire qu’au début, ce n’était pas facile. »
Le latéral droit s’est pourtant très vite adapté à la vie sur le Rocher et au football français et son professionnalisme est d’ailleurs régulièrement loué par son entraîneur Philippe Clément : « J’étais serein, je savais pourquoi j’avais signé à l’AS Monaco. Mais je ne vous cache pas que j’ai été encore plus heureux de voir que le club comptait immédiatement sur moi. On m’a rapidement fait confiance, ce qui m’a poussé à me surpasser. »
Vanderson reste insensible aux rumeurs
Si Vanderson a vite pris la mesure de son nouveau statut, il confie que les attentes sont grandes et il en a bien conscience : « C’est normal qu’il y ait parfois des attentes. C’est aussi pour cela que nous faisons ce métier. La pression fait partie du jeu, il faut l’accepter. (…) Quand je suis arrivé, il restait moins de six mois de compétition. J’ai rapidement apporté ma pierre à l’édifice et j’ai ressenti au début de cette saison qu’il y avait énormément d’attentes autour de moi. »
Et forcément, l’ancien de Grêmio attire l’œil des recruteurs, même s’il ne s’en formalise pas : « Ce n’est pas quelque chose qui me perturbe. Je suis pleinement concentré sur ma saison avec l’AS Monaco, un club dans lequel je suis très heureux. Je suis tourné vers ma progression et je me concentre sur les détails de mon jeu que je dois améliorer. C’est normal que des clubs observent des joueurs, c’est le football. Mais moi, je veux simplement porter fièrement les couleurs de l’AS Monaco. C’est la seule chose à laquelle je pense. »
Vanderson répète qu’il est d’abord un latéral droit
Récemment, Philippe Clement a aligné Vanderson au poste d’ailier droit, où les satisfactions sont rares. Si le Brésilien veut aider l’équipe, peu importe le poste, il rappelle qu’il est avant tout défenseur : « Mon poste de prédilection, c’est celui d’arrière droit. J’aime évoluer dans cette position, mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est aider l’équipe. (…) Quand j’évolue au poste d’arrière droit, je peux apporter le surnombre. Mais il faut aussi prendre en compte l’adversaire et ne pas oublier les tâches défensives. Il faut être tout le temps attentif. En tant qu’ailier, j’ai un peu plus de libertés. Cela me permet d’apporter de la variété dans mon jeu. »
Un latéral offensif qui fait forcément penser à Maicon, qui, comme Fabinho, est un modèle pour le jeune joueur de 21 ans : « Évidemment, cela serait formidable que l’on puisse parler un jour de Vanderson comme on parle de Maicon (sourire). On travail tous pour laisser une empreinte. Maicon, Fabinho, ce sont des exemples à suivre. » Par rapport à Fabinho, sa capacité à s’adapter et devenir le milieu de terrain que l’on connaît, inspire la natif de Rondonopolis : « Dans le football moderne, un joueur doit être en mesure de s’adapter et répondre aux besoins de l’équipe. Fabinho est un modèle. J’aime beaucoup ce qu’il fait. Il a été en mesure de s’adapter et de franchir un palier. Cela force l’admiration et nous pousse à travailler et progresser. »