Puni par Montpellier au stade Louis-II, Philippe Clement a reconnu que la défaite de ce dimanche était douloureuse : « Les deux défaites de Lens et Montpellier font mal. Nous avons bien commencé le match pourtant. Toute la semaine dans les séances, dans l’échauffement, tu sentais que les joueurs voulaient rebondir. Mais à 1-0 il y a eu comme une implosion dans les têtes. Certains ont alors voulu forcer le destin en sortant un peu de leur rôle. Mais du coup nous avons perdu notre organisation et nous avons manqué d’agressivité et de force dans les duels en deuxième période. Je l’ai senti à la mi-temps et j’ai essayé de changer cela, mais je n’ai pas réussi. »
Si Monaco traverse une période qui ressemble fort à une crise, le coach belge continue de croire en ses joueurs : « Nous sommes ensemble depuis maintenant 15-16 mois et nous avons connu de très bonnes périodes ensemble. J’ai encore confiance en mes joueurs, mais nous devons nous regarder devant le miroir et retourner aux bases, mettre de l’intensité. Il faut être dominant avec le ballon mais aussi sans, en montrant plus d’agressivité. » Clement veut désormais voir son équipe rebondir pour de bon : « Il y a encore cinq matchs, et c’est à nous de rebondir et de prouver que nous méritons de jouer l’Europe. C’est aussi important pour les joueurs pour leur avenir. Le football n’est pas un sport individuel, mais collectif. Et nous avons perdu de vue cette notion durant le match. Nous avons joué pour le podium jusqu’à maintenant et c’est encore possible si on retourne les têtes. Mais il faut agir vite. »
