Ce samedi (21h), Monaco reçoit le RC Lens au stade Louis-II pour ce qui constitue la première grosse opposition de la saison pour la formation asémiste. Un test grandeur nature qui permettra de voir ce que les hommes d’Adi Hütter ont vraiment dans le ventre.
Il s’est passé beaucoup de choses depuis le 22 avril 2023. Ce soir-là, Monaco défiait Lens au stade Bollaert dans une rencontre qui pouvait s’avérer décisive pour une place en Ligue des champions. Les Monégasques, alors emmenés par Philippe Clement, avaient raté le tournant et s’étaient lourdement inclinés (0-3). Le groupe monégasque, déjà sur un fil depuis plusieurs semaines, avait définitivement sombré après cette défaite, condamnant ainsi ses chances de disputer la moindre coupe d’Europe. Samedi, il ne sera pas vraiment question de prendre une revanche pour Monaco. Les Lensois étaient alors dans une dynamique étourdissante à l’exacte opposée de celle des Rouge et Blanc. Mais c’est aussi ce qui a permis en partie à l’ASM de se remettre en question.
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Plus que de revanche, cette opposition face à une équipe qui se veut taillée pour la Ligue des champions, – même si on peut nourrir quelques réserves à ce sujet – sera surtout l’occasion pour l’ASM de se mettre à l’épreuve et de mesurer le chemin parcouru depuis cette soirée d’avril. Le mercato vient de se terminer et Monaco a renouvelé une bonne partie de son onze type. Si sa défense manque sans doute d’un élément supplémentaire, qu’aurait pu être Tosin Adarabioyo, pour présenter davantage de garanties, elle affiche désormais des contours plus aguichants, et ce malgré le départ d’Axel Disasi, parti pour Chelsea contre un chèque de 45 millions d’euros. Surtout, l’effectif monégasque donne l’impression de s’être renforcé pendant l’été et d’avoir été construit en bonne intelligence et avec une certaine cohérence. Le match contre Lens permettra justement d’en juger.
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La cerise sur le gâteau d’un mercato globalement bien mené est arrivée en milieu de semaine. L’attaquant américain Folarin Balogun s’est engagé pour 30 millions d’euros plus 10 de bonus. Tandis que Paul Mitchell avait dû composer avec un chéquier restreint, son successeur Thiago Scuro a pu bénéficier de quelques largesses de la part du propriétaire Dmitry Rybolovlev, qui n’avait plus misé autant sur un seul joueur depuis les recrutements de Gelson Martins (30 millions d’euros) et de Wissam Ben Yedder (40 millions d’euros), tous deux signés à l’été 2019. Forcément, les attentes seront grandes autour de l’ancien joueur d’Arsenal, qui sort d’une saison en prêt convaincante avec Reims (22 buts en 39 matches). Balogun ne devrait pas être aligné d’entrée contre Lens et on attend surtout de savoir comme Adi Hütter compte l’utiliser où gérer la concurrence avec Ben Yedder.