Fofana : « J’ai des objectifs pendant la trêve »

Youssouf Fofana a donné un entretien au Canal Football Club, diffusé ce dimanche sur Canal+. Le milieu de terrain a notamment expliqué que l’équipe de France avait été un argument essentiel pour rester à Monaco cet été, malgré des propositions de Nottingham Forest et de Fulham : « J’ai des objectifs pendant la trêve, je ne veux pas aller en week-end. (L’Euro 2024 ?) Exactement. Je veux aller dans un endroit où je peux continuer à aller en équipe de France. Et si on prend Nottingham Forest, Fulham et l’AS Monaco, naturellement je reste à l’ASM. »

L’international français n’a pas coupé à une question sur le PSG, lui qui est natif de Paris. Pas opposé à jouer pour le club de sa ville, Fofana est resté cohérent par rapport à sa dernière sortie à ce sujet en janvier : « C’est la ville d’où je viens, c’est le premier club que j’ai supporté, mais je me ferai toujours passer en premier, parce que je suis égoïste et dans ce monde-là, il faut l’être. Si c’est l’endroit (le PSG) qui me permettra d’atteindre mes objectifs, pourquoi pas. Sinon, j’irai ailleurs. »

Fofana a néanmoins une idée précise de ce qu’il veut pour sa progression : « C’est sûr qu’on veut le top, ça a toujours été mon plan de carrière. Passer par des étapes ne me dérangera jamais. Ça ne me pose aucun problème d’arriver dans un grand vestiaire à 30 ans. C’est juste que je veux une carrière linéaire dans le sens de la montée et en descente quand mon corps ne suivra plus, mais je ne veux pas de zigzag. »

Il a travaillé sur ses frappes de balle avec le psychologue du club

L’ancien Strasbourgeois a aussi évoqué sa position sur le terrain, dans le nouveau système d’Adi Hütter. Amené à presser haut, il évolue souvent un cran devant son acolyte du milieu, que ce soit Mohamed Camara ou Denis Zakaria : « Je peux mourir pour cette position. Être entre les lignes, jouer en une touche et redemander le ballon, aller à droite, à gauche, jouer un peu la carotte défensivement (rires). Le coach a vu que je préférais défendre en avançant et je fais moins de courses. »

Enfin, il a évoqué un aspect de son jeu sur lequel il n’est pas particulièrement en réussite, les frappes au but : « J’ai les situations, mais ce n’est pas un truc sur lequel je me focalise. C’est vrai que si je travaille dessus, je peux avoir une valeur ajoutée. La saison dernière, j’ai travaillé dans un premier temps psychologiquement avec notre psychologue. Mon problème c’était que je me voyais frapper avant que le ballon arrive. De fil en aiguille, on a passé les étapes. D’abord la première touche, ensuite où le ballon arrivera quand tu frappes, la position de ton corps, où tu veux mettre le ballon, la prise d’information, etc. »