Les notes : Monaco remercie Köhn

Philipp Köhn

Souvent décrié depuis son arrivée, le gardien suisse a réalisé une excellente prestation lors de cette rencontre face au Havre, sous les yeux du champion du monde Hugo Lloris, présent dans les tribunes du stade Océane. Il a bloqué le ballon de manière impeccable sur la première tentative havraise de Nego (6^e) et a remporté son duel devant Alioui, qui a tenté de le tromper d’un piqué (52^e). Mais surtout, malgré la pression, il a parfaitement arrêté (et pas seulement repoussé) le pénalty de Grandsir au bout du temps additionnel, offrant à Monaco un point précieux.

Aleksandr Golovin

Pendant qu’Akliouche était occupé à aller gratter des ballons un peu plus bas, Golovin a parfaitement occupé les intervalles entre les lignes, où il s’est rendu régulièrement disponible et a été souvent trouvé. La meilleure occasion de l’ASM est d’ailleurs venue d’un de ses coups de patte délicieux, sollicité par Krépin Diatta pour un une deux (30^e). Jusqu’à la fin, il a tenté de faire des différences, y compris balle au pied où il s’est offert un slalom dans la défense havraise (88^e) ou pour servir Balogun (90^e+4). Il ne lui a manqué que la réussite dans le dernier geste.

Wilfried Singo

Il n’a pas toujours joué correctement toutes les situations mais il a essayé d’apporter un peu plus de verticalité avec notamment 20 passes dans le dernier tiers, à l’image de sa bonne ouverture pour Golovin (84^e). Solide au duel, comme à son habitude (9/13 remportés), il a notamment repoussé un contre havrais (40^e). Mais il parfois été aussi maladroit, comme ce ballon rendu aux Havrais, tournant sur lui-même emporté par son élan en tentant de dégager le ballon sur la ligne de but (45^e).

Edan Diop

Malgré la présence de Vanderson sur le banc, c’est bien lui qui a remplacé Krépin Diatta, touché au genou droit, après la pause. À un poste qui n’est pas le sien mais qu’il avait déjà plus ou moins expérimenté sous Philippe Clement, il a pu constater que l’apprentissage du haut niveau peut être parfois amer. S’il a rapidement mis en exergue sa facilité à jouer en une touche de balle et réussi quelques débordements, il a connu une fin de match compliquée. Une frappe non cadrée en très bonne position malgré un coup de sifflet juste avant (86^e) et surtout un pénalty involontaire mais indiscutable qui aurait pu coûter très cher à Monaco (90^e+4).

Wissam Ben Yedder

Préféré à Balogun, le capitaine monégasque n’a quasiment pas existé dans cette rencontre. Un très bon contrôle orienté pour ensuite décaler Jakobs (28^e) mais surtout deux situations où il était bien lancé et s’est retrouvé piégé à chaque fois en position de hors-jeu. Il n’a jamais pu frapper et n’a jamais inquiété la défense havraise.

Youssouf Fofana

Son match affiche un ratio d’un pour deux. Pour un ballon récupéré (11 au total), il en a perdu le double (22 en tout). Face à un bloc bas, où les espaces étaient difficiles à trouver, il a manqué de justesse dans beaucoup trop de situations, faisant le bonheur des défenseurs havrais qui ont pu facilement récupérer ses passes ratées et poser le pied sur le ballon. Présent dans l’engagement mais pas non plus impérial dans le duel (8/15 remportés).

Soungoutou Magassa

Il n’a pas été très rassurant, que ce soit dans la gestion de la profondeur, ayant été régulièrement pris dans son dos, où dans son utilisation du ballon, avec notamment une perte de balle dangereuse (14^e). Avec Maripan, il a mal apprécié le long ballon à destination d’Alioui, qui s’en est allé défier Köhn (52^e).

Maghnes Akliouche

Une belle vivacité mais le marquage à la culotte de Touré lui a rendu la vie difficile et l’a obligé à reculer très tôt dans le match pour aller toucher des ballons. En essayant d’organiser le jeu, il s’est retrouvé loin des zones de vérité et n’a pas eu autant d’impact dans les trente derniers mètres. Il n’a pas ménagé ses efforts mais l’impact havrais a été plus fort.