Dimanche, Les Échos avaient lâché une bombe en révélant la volonté de Dmitry Rybolovlev de mener une consultation en vue d’une potentielle revente de ses parts de l’AS Monaco. Si le milliardaire russe possède 66,67% de l’actionnariat majoritaire, l’État princier détient le reste, soit un peu plus de 33%. Surtout, la Principauté possède un droit de veto en cas de vente et le Prince Albert II s’est exprimé en ce sens dans Monaco-Matin. Informé des projets de Rybolovlev début janvier, il promet de se montrer vigilant en cas de revente : « Si nouvel actionnaire il y a, il faut un certain profil, quelqu’un de solide et respectable. Nous serons très attentifs sur ce point. »
Comme précisé par Les Échos, la consultation, qui sera menée par la banque d’affaires Rain Group, devrait prendre plusieurs mois, ce que confirme le souverain : « J’ai échangé avec son entourage (de Dmitry Rybolovlev) et il faudra certainement plusieurs mois avant d’avoir une bonne évaluation de la valeur du club. » En 2011, l’État monégasque avait, pour la première fois de son histoire, ouvert l’actionnariat du club à une participation extérieure, et il n’est pas prévu de reprendre l’intégralité des parts. Le Prince Albert II indique vouloir « rester dans cet ordre de grandeur ».
