Ce jeudi, l’AS Monaco rend visite au FC Rouen pour disputer les 8es de finale de la Coupe de France. Face au 7e du National, l’ASM devra impérativement faire respecter la hiérarchie pour poursuivre sa route et atteindre les quarts de finale.
L’année 2024 n’est toujours synonyme de redémarrage pour le club de la Principauté. Après cinq rencontres disputées toutes compétitions confondues, les Monégasques n’ont gagné qu’une fois, c’était face au 7e de Ligue 2, Rodez, lors du tour précédent de la Coupe de France. Dans ce même laps de temps, Monaco n’a perdu qu’une seule fois, face à Reims (1-3, le 13 janvier), mais a surtout concédé quatre nuls, dont un contre Lens légèrement altéré par le goût de la qualification aux tirs au but pour le premier match de l’année civile. La réalité du terrain, c’est que Monaco n’avance plus vraiment, pour une raison ou pour une autre, et malgré les belles promesses ne trouve plus son rythme.
Le week-end dernier, c’est Le Havre qui est venu accrocher (1-1) une équipe trop inconstante avec trois fois rien, puisque l’absence de tirs cadrés de la part des visiteurs ne les a pas empêchés de marquer un but avec l’intervention du malheureux Youssouf Fofana. Alors que Monaco pouvait espérer faire une bonne opération en tentant de profiter du nul entre Brest et Nice, elle en a fait une encore plus mauvaise en laissant Lille lui passer devant. Tout cela accentue forcément un peu plus la pression autour d’Adi Hütter, dont les interrogations sont déjà levées en haut lieu. Ainsi pour l’entraîneur autrichien se profile une semaine pas nécessairement décisive mais hautement importante avec deux rencontres à jouer.
Avant d’aller affronter Nice dimanche, un concurrent direct dans un derby qui s’annonce électrique, il ne semble pas envisageable pour Monaco de se planter face à Rouen. Si le club normand a déjà eu le scalp de Toulouse au tour précédent, l’ASM ne peut pas se permettre de tomber à son tour dans le piège, fut-elle privée de son meilleur buteur Wissam Ben Yedder (neuf buts en six matches), laissé au repos afin d’arriver frais lors du match contre Nice, alors que les Rouge et Blanc disposeront d’un jour de repos en moins que les Niçois, qui ont rayonné mercredi contre Montpellier (4-1). Pour marquer, l’ASM attendra de Folarin Balogun qu’il retrouve son efficacité devant les cages, lui qui n’a plus marqué depuis le 24 novembre face au PSG, et qui avait manqué les deux dernières rencontres à cause d’une épaule douloureuse.
