L’Arabie saoudite viserait Monaco plutôt que l’OM

L’AS Monaco pourrait changer de main dans les prochains mois. Actuellement sous pavillon russe avec Dmitry Rybolovlev, le club de la Principauté pourrait passer sous celui saoudien selon RMC Sport. Jérôme Rothen, ancien joueur de l’AS Monaco et maintenant animateur pour la station radio, a révélé mardi soir lors de son émission Rothen s’enflamme des informations qu’il détient concernant l’intérêt de l’Arabie saoudite pour le rachat du club. Celles-ci ont été précisées ce mercredi.

« Il y a du lourd qui va arriver derrière et de sources sûres, du côté de la famille princière et du club, il y a eu un rapprochement avec les Saoudiens, des rendez-vous et des échanges entre un des princes saoudiens et le Prince Albert », a détaillé Rothen, précisant ensuite l’identité du potentiel acquéreur. « Ce serait un prince qui serait le numéro 2, derrière la famille royale saoudienne » et faisant partie d’une « grande, grande famille, qui a très envie d’investir en France », a ajouté l’ancien international français.

Il y a quelques années, l’Arabie saoudite semblait intéressée par le rachat d’un autre club du sud de la France, l’Olympique de Marseille, détenu actuellement par l’Américain Frank McCourt. Mais pour l’heure, Monaco serait la piste prioritaire : « Pour l’instant ils sont plus intéressés par l’AS Monaco que par l’OM. Mais il reste plein de détails à régler. La banque d’affaires (Rain Group) a trois offres sur la table, mais c’est du côté des Russes. » En janvier, l’entourage de Dmitry Rybolovlev avait officiellement communiqué pour indiquer qu’une consultation stratégique avait été mandatée à la banque d’affaires Rain Group dans le but de sonder le marché et trouver un éventuel repreneur, sans garantie de vente.

Le milliardaire russe détient près de 67% des parts du club, tandis que la Principauté, qui a un droit de véto selon le futur repreneur, possède le reste, soit un peu plus de 33%. Le Prince Albert II avait déclaré qu’en cas de vente, il souhaitait que le partage des parts se fasse dans « le même ordre de grandeur » que celui actuel. Selon Rothen, un investissement des Saoudiens pourrait être conséquent et ces derniers aimeraient probablement obtenir un pourcentage des parts plus élevé : « C’est toute la difficulté pour trouver un accord. »