Après avoir idéalement débuté son sprint final par une victoire contre Metz (5-2), l’AS Monaco doit maintenant enchaîner et s’affirmer face à des concurrents directs pour l’Europe. Premier volet contre Rennes ce dimanche, à 17h05.
Le mois d’avril vient seulement de débuter et sa météo de saison, toujours incertaine, a inspiré cet adage bien connu qui nous dit qu’il vaut mieux éviter de se découvrir d’un fil. Mais sur des considérations autres que celles purement météorologiques, de l’aveu même de son latéral gauche Ismail Jakobs, avril risque bien d’être « un mois très chaud » pour l’AS Monaco. Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder le calendrier et les échéances qui se présentent.
Les Rouge et Blanc vont d’abord recevoir Rennes, puis travailler intensément à La Turbie pendant deux semaines avant d’enchaîner un déplacement à Brest, la réception de Lille et un déplacement à Lyon en huit jours bien tassés. Pour les hommes d’Adi Hütter, nul doute que ce mois d’avril est profondément crucial en vue de terminer sur le podium et en Ligue des champions la saison prochaine.
Hütter assume de voir son équipe se découvrir
D’un autre côté, l’ASM serait bien inspirée de suivre le proverbe à la lettre. Ce dimanche se présente sur son terrain une formation rennaise qui dispose d’une vraie force offensive et qui se trouve être la cinquième meilleure attaque du championnat de France, avec 40 pions inscrits. Pour les Monégasques, il faudra donc être aussi capable d’afficher un bloc équipe solide face aux velléités offensives adverses. Se découvrir est pourtant l’une des particularités de cette ASM version Hütter, ce qui lui a valu quelques refroidissements lors de l’hiver et une mécanique qui s’est parfois grippée.
Mais celui-ci est pleinement assumé par son entraîneur, qui n’a pas accordé une grande importance aux deux buts encaissés en Lorraine samedi dernier : « Je préfère une victoire 5-2 plutôt qu’un 1-0 ennuyeux. Le football, c’est aussi du divertissement et j’aime voir mon équipe se créer des occasions et marquer des buts sur le terrain. Avoir dix clean sheet c’est bien, mais je préfère jouer un football inspirant. »
En d’autres termes, l’ASM aura plutôt tendance à prendre le fil pour le tirer elle-même. Mais si celui-ci, tel le fil d’Ariane, permet à l’ASM de retrouver son chemin vers la compétition aux étoiles, lorsque les premiers frimas arriveront à l’automne sur les hauteurs de La Turbie, alors cela en aura bien valu la peine.