L’AS Monaco joue gros en cette fin de saison pour retrouver l’Europe et la Ligue des champions. En conférence de presse, Denis Zakaria a confié que le groupe était très motivé sur les échéances à venir pour atteindre cet objectif : « On a une jeune équipe et je pense qu’il y a pas mal de joueurs qui n’ont pas encore joué cette compétition, donc on a assez faim. C’est notre objectif. Je ne dirais pas que ça ne nous hante, mais plutôt que ça nous motive. On veut vraiment la jouer cette compétition. »
Il faudra d’abord passer l’obstacle brestois ce dimanche : « Ce sera clairement l’équipe qui aura le plus d’envie qui l’emportera. C’est un match clé, il faudra clairement courir beaucoup, se donner à fond, jouer les duels et répondre. Si on n’est pas présent, ça ne passera pas contre cette bonne équipe de Brest. » Le milieu de terrain n’a pas voulu aller sur le terrain de la polémique par rapport aux récentes sorties sur l’arbitrage des Bretons : « Je n’ai pas du tout regardé ce qui s’est dit et ce qu’ils ont pu mettre comme pression. On prépare notre match normalement, sans penser à l’arbitrage. »
« Le groupe doit primer »
Mais le plus gros obstacle pour l’ASM pourrait bien être elle-même, alors qu’elle s’était totalement écroulée à sept journées de la fin la saison dernière : « Ce qui peut nous empêcher d’aller en Ligue des champions ? Nous-mêmes. On a tout entre nos mains pour se qualifier donc on doit tout donner pour y aller la saison prochaine. » Et la dimension collective sera déterminante pour atteindre l’objectif : « Le groupe doit primer, on doit jouer en tant qu’équipe et pas seulement penser à un joueur qui nous manque. »
L’international suisse a aussi évoqué sa saison : « C’est une saison plutôt pleine, où j’ai pu jouer beaucoup de matches et pu aider l’équipe donc je suis content par rapport à ça. La saison sera d’autant plus belle s’il y a un résultat positif à la fin. Donc je me concentre pour aider l’équipe au maximum sur ces derniers matches, pouvoir être à fond et prendre le plus de points possible pour être heureux à la fin. (…) Ce n’est jamais facile de faire une saison ou on joue très peu et passer à une autre ou j’ai quasiment joué tous les matches. Ça me fait beaucoup de bien dans la tête et surtout dans le corps. »
