Face à Lyon, Krépin Diatta a vécu une soirée cauchemardesque, impliqué sur les trois buts adverses.
FLOPS
Krépin Diatta
A-t-il réellement réussi quelque chose dans ce match ? À l’exception de son bon coup franc pour le triplé de Ben Yedder, réduit à néant pour un hors-jeu (78e), le Sénégalais a raté à peu près toutes ses interventions. Coupable sur les trois buts lyonnais, d’abord pour coulisser trop tardivement sur Lacazette (22e) puis en se faisant prendre dans son dos par Mata (26e) et enfin en laissant partir Fofana (84e). Que dire encore de son absence de marquage sur Cherki, qui ne doit qu’au raté du Lyonnais de n’avoir pas de plus grosse conséquence (72e). On ne relèvera pas toutes ses approximations (21 ballons perdus, pire total du match), ses passes ratées, dont une qui met Majecki dans l’embarras (44e). D’abord latéral gauche puis droit après la pause, Diatta a montré qu’il ne pouvait pas être plus qu’une solution de dépannage à ce poste.
Folarin Balogun
L’attaquant américain n’arrive vraiment plus à rien cette saison. Au mieux discret lorsque l’équipe tourne bien, il est devenu carrément friable ce dimanche sur la pelouse du Groupama Stadium. Il permet certes de remettre Ben Yedder en jeu sur le but, mais cela est davantage dû à son contrôle manqué. Dans un rôle de point de fixation, plus en retrait de Ben Yedder, comme dans un 4-2-3-1, il n’a pas réussi à imposer son jeu dos au but face à des clients sur le plan athlétique. Il n’arrive d’ailleurs pas à obtenir la faute sur ce type d’action et perd le ballon qui amène l’égalisation lyonnaise (22e). Un but refusé pour hors-jeu (15e).
Radoslaw Majecki
Est-ce un simple trou d’air ou la fin de l’embellie pour Majecki ? Le portier polonais, si serein lors des huit matches précédents, a perdu de sa superbe dans l’ambiance pesante du Groupama Stadium. Il a certes été abandonné par sa défense sur les deux premiers buts, mais il nous avait aussi habitués à faire des exploits. En revanche, il doit vraiment mieux faire sur le troisième but de Fofana (84e). Il a permis à l’ASM de continuer à y croire jusqu’au bout en détournant sur son poteau une frappe puissante de Lacazette (87e) et intervient bien devant Benrahma finalement signalé hors-jeu. Plutôt fébrile dans le jeu au pied ou dans certaines sorties aériennes (31e).
Takumi Minamino
Passeur décisif sur la toute première incursion monégasque dans la surface, le Japonais a pourtant peiné à influer sur le jeu de son équipe. Trouvé entre les lignes, il a essayé de se retourner rapidement pour se remettre dans le sens du jeu et lancer les attaques de son équipe mais il a souvent été cadenassé et n’a finalement pas réussi grand-chose d’autre dans cette rencontre. Très rapidement averti (25e), il a commis plusieurs petites fautes encore après, signe qu’il a été mis sous pression par l’OL dans cette rencontre.
TOPS
Wissam Ben Yedder
Le capitaine monégasque a été d’une grande efficacité pour s’offrir un doublé, ce qui lui avait fait défaut lors de ses neuf dernières sorties, et il aurait même pu réaliser le coup du chapeau sans un hors-jeu de quelques centimètres dont il ne tire pas vraiment de bénéfice. Un match de renard de surface, de celui dont on dit simplement « merci » quand il vous fait gagner. Sauf que les deux buts de Ben Yedder n’ont pas suffi à l’ASM pour l’emporter. Deux coups d’épée dans l’eau. S’il a été assez discret dans le jeu et a assez peu combiné avec ses coéquipiers, il a représenté une menace permanente pour la charnière lyonnaise.
Maghnes Akliouche
Comme contre Lille, l’international espoirs a brillé par son abattage et sa capacité à récupérer les ballons (8, record de son équipe). C’est d’ailleurs sur sa première récupération qu’il décale Minamino sur le premier but. Son intelligence de jeu lui permet d’être souvent bien placé et de pouvoir sentir les coups et presser à bon escient. Sur une autre récupération, il lance parfaitement Ben Yedder, qui croise trop sa frappe (62e). Il a pris une nouvelle envergure et justifié les compliments adressés par son entraîneur un peu plus tôt dans la semaine.