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Efekele : « J’étais déçu de ne pas être récompensé »

Malamine Efekele a terminé la saison au sein du club satellite de l’AS Monaco, le Cercle Bruges. Un prêt de six mois après avoir passé une première moitié de saison sur le banc de l’ASM. Si la grave blessure de Breel Embolo lui a permis d’être régulièrement appelé dans le groupe, Adi Hütter ne lui a jamais donné sa chance. L’attaquant de 19 ans a confié qu’il avait été déçu, et attend maintenant de savoir ce que compte lui proposer le club, alors que son contrat arrivera à son terme dans un an.

« Je suis parti voir l’entraîneur (Adi Hütter) car j’étais un peu déçu de ne pas être récompensé, a-t-il fait savoir dans les colonnes de L’Équipe vendredi. J’ai eu une discussion avec lui et il était d’accord pour que je parte en prêt. Maintenant, on verra quand je vais revenir avec les dirigeants. On va en discuter et voir les propositions. »

Lors du live Instagram de Youssouf Fofana au soir de la victoire à Montpellier (le 12 mai), Malamine Efekele laissait un message pour avoir sa chance à Monaco.

Efekele tire un bilan globalement positif de son expérience au Cercle Bruges, où il a joué dix rencontres pour un but inscrit : « Je me sens bien (…) L’intégration s’est bien fait (…) J’ai découvert le monde professionnel. Et c’est énorme. On n’a pas le temps de faire ce qu’on veut sur le terrain, il y a beaucoup plus d’intensité, et dans les transitions, ça va très vite. On fait aussi beaucoup plus d’efforts. Mais j’apprends, je progresse. Je n’aurais pas pu le faire à Monaco si j’étais resté car les entraînements c’est bien, mais il faut jouer. »

Régulièrement comparé à Kylian Mbappé, de par sa ressemblance physique et son parcours (Bondy puis Monaco), Efekele a expliqué que ces comparaisons ne lui facilitaient pas la tâche : « Ça m’a un peu gêné quand je suis arrivé à Monaco car on me demandait de faire du Kylian. Mais Kylian, c’est Kylian. C’est un extraterrestre. Moi, je ne suis qu’un jeune qui essaye d’avancer étape par étape. Il ne devrait pas y avoir de comparaison parce que moi, j’ai besoin d’y aller petit à petit. (…) Ça m’irritait un peu. À chaque fois, il fallait que je dise que je n’étais pas Mbappé, mais Malamine. (…) J’ai eu besoin de temps, déjà pour comprendre comment fonctionne le monde professionnel. »

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