Breel Embolo a vécu une saison pour le moins compliquée, avec sa rupture du ligament croisé du genou droit qui l’a tenu éloigné des terrains presque toute la saison. Et peu après son retour à la compétition, il a aussi connu une blessure musculaire à l’ischio-jambier gauche. Avant le match décisif pour la Suisse contre l’Allemagne à l’Euro, l’attaquant de l’AS Monaco a reconnu qu’il s’était fait quelques cheveux blancs pendant la saison.
« Le truc qui me stressait, c’était de ne pas pouvoir jouer, a-t-il avoué. Après, j’ai quand même la capacité de regarder vite vers l’avant. Les croisés, tu sais que c’est entre six et huit mois. J’avais deux ambitions : me qualifier avec mon club pour la Ligue des champions en marquant, si possible, quelques buts. Et mon deuxième espoir c’était de tout faire pour être compétitif et aider la Suisse lors de ce tournoi, quel que soit mon rôle. Ce n’était pas si simple. »
L’attaquant suisse a plutôt bien réussi son pari, avec un but inscrit avec l’ASM contre Clermont en Ligue 1 et un autre avec la Suisse contre la Hongrie. Il aurait également pu être le héros de son pays si son but contre l’Écosse n’avait pas été refusé pour un hors-jeu. Des faits d’armes qui ont en tout cas donné raison à son sélectionneur Murat Yakin, qui l’a toujours soutenu et parlé de lui comme d’un joueur « indispensable ».
« Ce soutien m’a bien sûr fait beaucoup de bien, a réagi Embolo. Nous avons un lien spécial, c’est lui qui a fait de moi un professionnel à l’époque à Bâle. Ensemble, nous avons toujours eu un plan clair pour mon retour, qui a heureusement fonctionné »
Sources : L’Équipe et Blick