Pour une première de la saison, la pelouse du Louis-II ne ressemblait pas du tout à un billard mais davantage à un affreux patchwork élimé, clairsemé de lignes orangées. La faute à un problème de transport plutôt insolite, comme le rapporte L’Équipe dans son édition du jour. En effet, le système de refroidissement du camion qui devait transporter la pelouse depuis l’Espagne n’a pas fonctionné pendant le trajet, ce qui a occasionné des brûlures sur certaines parties du gazon.
Un déboire qui a rendu le jeu plus difficile samedi contre Saint-Étienne et qui a fait remonter les souvenirs d’une pelouse souvent catastrophique à Monaco dans les années 90 et 2000. Malgré cela, le gazon ne devrait pas être changé car son processus de régénération durerait un mois. D’ici là, Monaco n’aura qu’une seule rencontre à disputer, contre Lens, le 1er septembre, et nul doute que les jardiniers du stade y apporteront le plus grand soin pour qu’elle puisse retrouver l’éclat de ces dernières années.
