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Les notes : Ben Seghir, minot épatant

Détonateur et dynamiteur, Eliesse Ben Seghir a réalisé une belle prestation face à Lyon (2-0) samedi. Son ouverture du score a libéré l’ASM qui dominait mais n’arrivait pas à trouver l’ouverture.

TOPS

Eliesse Ben Seghir

On pourra toujours lui reprocher d’avoir pas mal de déchet, mais c’est le lot des joueurs qui tentent, déséquilibrent les blocs adverses et qui sont imprévisibles. Et puis sa vision du jeu lui permet souvent de faire de bons choix. Sa vista ne se résume d’ailleurs pas seulement à provoquer, dribbler et éliminer, elle se voit aussi par la qualité de ses passes dans les intervalles, comme celle pour Akliouche qui déclenche son ouverture du score (65e). Il est à l’aise pour combiner avec ses partenaires, que ce soit dans l’axe ou sur un côté.

Denis Zakaria

Plutôt neutre contre Saint-Étienne, le capitaine monégasque a réalisé une très belle prestation face à l’OL, samedi. Présent dans l’engagement et au duel, il a pesé de tout son poids dans l’entrejeu, qu’il a dominé par sa puissance athlétique. Plus mesuré dans l’utilisation du ballon, où il a surtout été un relais qui ne s’est pas risqué à tenter l’impossible. De bonnes interceptions et aussi quelques bonnes ouvertures quand même.

Mohammed Salisu

Comme Zakaria, il a lui aussi fait une grosse impression sur le plan physique, pour dominer notamment un Alexandre Lacazette sur le retour et peu en forme. Il s’est montré solide dans tous les compartiments de jeu, que ce soit dans le domaine aérien ou au sol, mais aussi dans la lecture des trajectoires, où il a souvent été le plus vif. Il va tout de même devoir soigner son jeu long.

Ismail Jakobs

Il a été confirmé en conférence de presse par Adi Hütter comme le titulaire de ce début de saison. Son volume de jeu, sa capacité à répéter les efforts en font un joueur utile et parfois surprenant. Défensivement, il a été solide, à l’image de son retour à toute vitesse sur Nuamah (14e), qui se blesse sur le coup. L’entrée de Mikautadze, pas à son poste, ne l’a absolument pas perturbé et il a pu se projeter régulièrement et faire peser le danger dans la surface adverse par ses centres, mais s’il reste toujours peu précis (3/11 réussis). Mais il décale intelligemment Ouattara sur le second but (80e).

Adi Hütter

Son équipe a totalement maîtrisé le match, totalement différent de celui d’avril. On pourra toujours dire que l’OL a évolué à un niveau catastrophique, mais comme l’a reconnu le coach autrichien en conférence de presse, son plan de jeu agressif a aussi contribué aux erreurs de l’équipe adverse. Ses choix ont été bons, même celui de ne pas aligner Wilfried Singo au départ, renouvelant sa confiance dans la paire Kehrer-Salisu, qui n’a pas déçu. On voit l’évolution de son travail par rapport à la saison dernière par la plus grande maturité collective.

FLOPS

Breel Embolo

Irréprochable ou presque lors de la J1, l’attaquant suisse a cette fois fait pratiquement tout à l’envers contre Lyon. Seul en attaque, il a eu du mal à exister et à libérer des espaces face à une défense pourtant pas bien fringante et à cela s’est ajouté beaucoup trop d’approximations techniques dans son jeu en remise. Des occasions mal exploitées, dont une où il ne veut pas se mettre sur son pied gauche (23e) et d’autres où il a trop cherché à forcer (52e, 63e).

Les autres notes

Hütter : 8 – Moyenne : 5,9/10

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