Monaco a réussi son retour en Ligue des champions par une performance majuscule. Les Rouge et Blanc se sont imposés face au FC Barcelone (2-1) lors de la 1re journée de la phase de ligue, grâce à des réalisations de Maghnes Akliouche et de George Ilenikhena. Lamine Yamal avait égalisé sur l’une des rares occasions obtenues par la formation catalane, qui a été parfaitement cadrée par l’ASM et même assez nettement dominée.
Sans bouleverser son onze de départ, Adi Hütter avait fait le choix de surprendre. Pour empêcher Lamine Yamal de se positionner sur son pied droit, l’Autrichien, dont c’était la grande première en Ligue des champions, avait fait confiance à Vanderson pour cette tâche délicate et pas piquée des hannetons. Une seule fois, le prodige barcelonais aura réussi à échapper à la vigilance du latéral brésilien, permettant au Barça d’égaliser (1-1, 28e). Les leaders de la Liga ont véritablement marqué sur leur seule occasion du match, ce qui donne une idée un peu plus précise de la façon dont Monaco a eu l’emprise sur cette rencontre.
Les Rouge et Blanc ont aussi très vite bénéficié d’une supériorité numérique. Les hommes d’Hansi Flick ont été réduits à 10 au bout seulement de dix minutes de jeu, lorsqu’Eric Garcia s’est rendu coupable d’une légère faute sur Takumi Minamino à l’entrée de la surface de réparation que l’arbitre n’a pas laissé passer. Après dix premières minutes convaincantes, l’assurance des Asémistes s’est accrue comme la pression dans le camp adverse. Sur un renversement de Vanderson, Maghnes Akliouche est devenu l’espace d’un instant le nouveau Bernardo. Un contrôle parfait, une percée en fixant Baldé, puis un crochet extérieur pour éliminer Pedri revenu dans son dos avant une frappe petit filet, il y avait quelque chose qui tenait du Portugais dans ce but (1-0, 16e).
Avec méthode et une certaine patience, les joueurs d’Adi Hütter ont construit leur succès, même si l’égalisation de Yamal a pu causer un peu de doute, tout comme la difficulté, une nouvelle fois éprouvée, à se montrer réaliste devant le but. Après nombre de situations manquées, George Ilenikhena a libéré l’ASM, en allant défier Ter Stegen sur une balle en profondeur de Vanderson (2-1, 71e). En fin de match, Folarin Balogun a cru pouvoir obtenir un pénalty mais l’arbitre est finalement revenu sur sa décision.
Peu importe, Monaco avait l’avantage et a su le garder pour empocher un succès historique et mérité. Pour la première fois, l’ASM s’impose face à ce grand d’Europe et surtout en mettant fin à une disette de 14 matches sans gagner en C1. En marquant le but de la victoire, Ilenikhena a aussi mis fin à la disette des attaquants asémistes, qui se poursuit quand même pour Embolo, trop juste, et Balogun, dont l’entrée a été convaincante. Et elle confirme surtout une impression globale : Monaco, c’est costaud.