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Kehrer : « Franchement, le club a bien bossé »

On peut parler d’un début de saison idyllique. Avec sept succès en neuf rencontres depuis la reprise et aucune défaite, l’AS Monaco est en tête de la Ligue 1 et dans les clous de ses objectifs en Ligue des champions. Présentés comme les concurrents numéro 1 du PSG en championnat, les Rouge et Blanc ne veulent pas se voir trop beaux, même s’ils ont conscience de ce qui se dit sur eux, comme le soulignait Thilo Kehrer. Le défenseur allemand a d’ailleurs été interrogé dans L’Équipe sur ce qui fait la force de l’ASM cette saison.

« Je ressens plus de maturité dans l’équipe, a-t-il commenté avant de détailler. C’est s’adapter à ce que le match demande. On n’est pas toujours là pour être beaux, séduisants, entreprenants, intenses. On est aussi là pour gagner des matches. On n’est pas obligés de faire tout le temps du Monaco. Par moments, on doit pouvoir bien défendre, accepter de reculer, garder le ballon au poteau de corner, être malin et sécuriser la victoire. Notre philosophie de jeu on la connaît mais on n’est pas obligé de respecter notre philosophie à 100% si c’est pour prendre des risques. Il faut savoir faire des choix et faire ce qui est nécessaire pour gagner dans certaines situations. »

Adi Hütter a souvent prôné la rotation de l’équipe pour concerner tout le monde. Kehrer donne une idée de la réception de cette stratégie au sein du groupe, plutôt positive : « La répétition des matches a créé une rotation et cela fait du bien à tout le monde. La communication du staff technique est très bonne sur la rotation, tout le monde le ressent. Cela nous donne tous des responsabilités, on sait tous qu’on va jouer, on est tous aux aguets. Franchement, le club a bien bossé, bravo, l’effectif est fort, talentueux et équilibré. Il n’y a que des bons caractères. Les jeunes sont toujours motivés, ils ont faim, personne ne se repose jamais. »

Pour le vice-capitaine de l’ASM, c’est le projet collectif qui unit le groupe et permet de faire passer les individualités au second plan : « Il y a de l’ego partout, tout le monde a besoin d’un ego fort pour réussir dans ce métier et arriver à ce niveau. Mais c’est vrai que l’effectif et le projet collectif sont mis en avant. C’est ce qui compte et tout le monde le comprend. Et chacun sait que si ça marche, chaque projet individuel sera récompensé. L’important, c’est qu’il n’y ait pas d’ego négatif quand est sur le terrain et qu’on doit faire des choix. »

Source : L’Équipe

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