Thilo Kehrer est ce qu’on peut appeler un bon client. Le défenseur central de l’AS Monaco, à l’aise devant le micro et notamment en Français, s’est longuement entretenu avec le streameur Zack Nani. Dans son émission Twitch « Zack en roue libre », il a beaucoup été question de sa formation et de son parcours, et forcément aussi un peu de l’AS Monaco.
L’Allemand de 28 ans a évoqué les objectifs du club cette année, des objectifs plutôt mesurés pour ne pas se mettre de pression supplémentaire sur les épaules : « On veut être dans les trois premiers en Ligue 1 et aller au moins en barrage de Ligue des champions et en 8es de finale. Après, on verra match par match. On est une jeune équipe et mettre de grands objectifs, comme aller chercher le championnat ou aller en quarts ou demie de C1, ça rajoute beaucoup de pression, qui n’est pas nécessaire pour nous. Il y a beaucoup de potentiel mais pour beaucoup, ce sont de nouvelles situations et il ne faut pas s’enflammer. »
Kehrer a cependant reconnu que le potentiel du groupe était « énorme » et a estimé que l’ASM était très loin d’avoir tout montré cette saison : « J’ai la sensation qu’on n’est même pas à 70% du potentiel du groupe. Même si on fait un bon début de saison, il y a plein de choses que l’on peut faire encore mieux. » Pour l’ancien défenseur de Schalke 04, il y a déjà un bon équilibre trouvé : « C’est un bon mélange, il y a une bonne ambiance et de l’ambition. Tout le monde veut réussir, collectivement et individuellement, aller de l’avant. On le voit dans les résultats. Cela permet aussi à chacun de briller. »
D’un point de vue personnel, Kehrer espère « continuer à progresser et faire de bons matches » mais lui aussi ne se voit pas encore à son plein potentiel : « Je n’ai pas encore atteint mon meilleur niveau mais je me sens à un bon niveau. J’ai trouvé beaucoup de repères et j’ai un entourage qui m’aide à être au top physiquement. J’ai mon manager, un préparateur physique, un chiropracteur avec qui je fais régulièrement des séances dans la semaine. C’est tout un système. Je me sens bien. » Il a aussi pris une grande place de patron dans le vestiaire : « J’étais déjà capitaine en formation, en jeunes, c’est quelque chose qui me plaisait et allait avec mon naturel. »