Zakaria : « Je n’aime pas dire que je suis le meilleur »

Denis Zakaria réalise un excellent début de saison. Pour beaucoup, il est considéré comme l’un des meilleurs milieux de terrain de Ligue 1, voire le meilleur : « Je n’aime pas trop dire ça, a-t-il rétorqué à Nice-Matin, lors d’un grand entretien accordé au quotidien azuréen. Je travaille beaucoup pour aider mon équipe mais je n’aime pas dire que je suis le meilleur. Il y a plein de très bons joueurs à ce poste. J’essaie d’être le meilleur quand je suis sur le terrain. » Il a toutefois reconnu se sentir « bien et de mieux en mieux au fil du temps », une fois le temps d’adaptation passé.

Signer à Monaco a été un pas en arrière dans sa progression, mais aussi une étape nécessaire pour rebondir après des échecs à la Juventus et à Chelsea : « C’est vrai que je n’avais pas beaucoup de matchs dans les jambes en arrivant ici, ce n’était pas énorme (15 matchs à la Juve, 11 à Chelsea). C’était un pari pour Monaco mais pour moi également, ce n’était pas facile de venir jouer ici et de s’imposer en ayant aussi peu de minutes dans les jambes. Mais je connaissais mes qualités, je savais que je pouvais aider cette équipe. C’est un pari qui fonctionne plutôt bien, un pari gagnant, oui. »

À Monaco, Zakaria a retrouvé un homme qui a beaucoup compté dans sa carrière, Adi Hütter : « C’est le coach qui m’a lancé dans le monde pro à Berne et j’ai eu la chance de l’avoir encore en Allemagne et maintenant ici. Je ne peux dire que du positif sur lui. Son style de jeu me convient, je pense que c’est pour ça que ça a marché dès les premières minutes. C’est que du bonheur. (…) Il m’a pris sous son aile et m’a poussé. Il a toujours été derrière moi et fait en sorte que je progresse. »

C’est naturellement qu’Hütter en a fait son capitaine. Le Suisse s’accommode bien de son nouveau statut de patron du vestiaire : « C’est clairement dans ma nature d’être comme ça, encore plus en étant capitaine de l’AS Monaco. » Très à l’écoute, Zakaria s’investit aussi auprès de ses coéquipiers : « J’essaie de leur parler, de leur donner des conseils, mais ils n’ont pas un énorme besoin. (…) À chaque fois qu’ils ne comprennent pas des choses, ils se tournent vers nous et essaient de nous demander. C’est un point clé pour la progression. »

Source : Nice-Matin

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