Ce mercredi, le champion en titre, le Paris Saint-Germain de Luis Enrique, se rend en Principauté pour affronter l’AS Monaco. « Depuis la saison passée, Monaco est sans aucun doute l’un des adversaires les plus difficiles à jouer en raison de la qualité de ses joueurs, de son entraîneur, de sa proposition de jeu, a confié l’entraîneur espagnol. Monaco a un très bon niveau. Ils ont un niveau individuel technique très élevé, des joueurs déséquilibrants. C’est un peu le même profil que l’OL, mais je pense que défensivement, Monaco s’est amélioré par rapport à la saison passée. C’est une équipe très compliquée, sans aucun doute. »
Luis Enrique imagine que Monaco adoptera probablement la même approche qu’au match retour l’an dernier : « La saison passée, lors du premier match qu’ils ont joué au Parc contre nous, ils nous ont beaucoup pressés. Et nous avons réussi à surmonter ce pressing et à marquer beaucoup de buts (5-2). Et lors du match retour à Monaco (0-0), ils ont plus varié. Je pense qu’on verra les deux choses demain. Ils sont habitués à presser et ils le font bien. Je pense qu’ils le feront à des moments du match, mais ils joueront peut-être plus bas à d’autres moments. Cela signifie que nous devons être prêts à n’importe quelle circonstance. Le résultat va définir l’attitude de notre adversaire. Pour moi, Monaco est meilleur que la saison passée, les chiffres le prouvent, et cela va être très difficile. »
Quoi qu’il en soit, l’ancien entraîneur du FC Barcelone s’attend à un match difficile à Monaco : « La saison dernière, on a fait match nul contre eux, mais cela aurait pu pencher d’un côté comme de l’autre. C’est toujours difficile de jouer à l’extérieur, encore plus contre un concurrent direct pour le titre, en l’occurrence notre dauphin. Mais nous savons être compétitifs à domicile comme à l’extérieur et demain, je suis sûr qu’on le sera encore et qu’on sera à la hauteur. » Une victoire parisienne n’aura en tout cas rien de définitif pour le titre : « Il y a trois jours, Monaco et Marseille étaient à 5 points, aujourd’hui ils sont à sept. Les différences dans un calendrier aussi intense ne sont pas définitives. Il n’y a pas d’avantage définitif à ce stade. »