L’AS Monaco affronte le FC Nantes vendredi pour le dernier match de la phase aller de Ligue 1. Après avoir débuté 2025 par une défaite contre Paris, les Monégasques doivent déjà réagir.
L’année civile n’a pas débuté de la meilleure des manières. Dimanche dernier, au Qatar, l’AS Monaco avait l’occasion de remporter un nouveau trophée, certes un sans grande importance, mais le premier tout de même depuis 2017. De manière infaillible ou presque, l’AS Monaco a raté la marche, encore et toujours face au Paris Saint-Germain, définitivement trop fort, même si la différence était un peu moins grande que trois semaines plus tôt, lorsque les deux équipes s’étaient affrontées en championnat. Cette fois, les joueurs d’Adi Hütter ont longuement résisté et cela a failli payer, au moins en partie, car sans marquer, il aurait été de toute façon difficile d’espérer une issue positive autrement qu’en allant jusqu’aux tirs au but. Les Asémistes n’en étaient vraiment pas loin et ont craqué dans le temps additionnel sur une erreur d’alignement et un coulissage trop tardif en défense.
Reste que cette défaite, qui n’a pas eu l’air de trop affecter le groupe, quoiqu’en dise Hütter, est une défaite de plus dans une dynamique qui n’a plus rien de glorieux et qui commence à s’étendre. Bien sûr, l’ASM gagne encore des matches, mais de moins en moins ces dernières semaines, et cela ne concorde pas avec ses ambitions de podium et de Ligue des champions. En décembre, Monaco n’a battu que Toulouse et une équipe amateur de sa banlieue en Coupe de France, ce qui est trop peu. Au total, Monaco a perdu « que » six fois toutes compétitions confondues cette saison, mais chacune d’entre elle commence à lui coûter cher. Marseille est trois points devant et Lille, Nice et Lyon sont désormais à portée de tir, prêt à profiter du moindre faux-pas.
16e, un point derrière Saint-Étienne et Angers, Nantes semble être l’adversaire idéal pour pouvoir se relancer mais comme toujours, il faut se méfier de l’eau qui dort. Les Canaris ont décrété l’état d’urgence tout en se laissant submerger par la crise, qui a pour l’instant épargné Antoine Kombouaré, même si le président Waldemar Kita était sur le point d’appuyer sur le bouton rouge pour activer la commande de siège éjectable, ce qu’il n’a pas fait car les négociations avec d’éventuels successeurs du Kanak n’ont pas été fructueuses. Il n’empêche que les Nantais ont su tenir Lille en échec le week-end dernier, comme ils avaient tenu en échec le PSG quelques semaines plus tôt. Des gros calibres qui semblent bien plaire aux Nantais et qui attendent donc la venue de l’ASM pour lancer leur opération sauvetage. Les Monégasques, eux, n’en sont pas encore là, mais les nombreuses absences (Golovin, Ilenikhena, Minamino) peuvent rendre l’écueil bien réel.